Comment Air France réduit son empreinte environnementale
Depuis 2007, Air France – KLM intensifie son engagement dans la lutte contre le changement climatique à travers le Plan Climat. À la clé : réduction de son impact environnemental dans les domaines du bruit, des déchets, de l’énergie ou de l’eau. Le groupe va même plus loin que les exigences réglementaires requises. Un engagement au quotidien qui porte d’ores et déjà ses fruits. Un bon moyen de voyager malin et écolo !
« Air France Industries a valorisé 3 000 tonnes de déchets industriels en 2012, soit 60 % des déchets produits. 900 tonnes ont trouvé un nouvel usage tel le gilet de sauvetage transformé en trousse de voyage. »
Claude Santin, Responsable Qualité Sécurité Environnement & Développement durable, Air France Industries.
Moderniser sa flotte, mobiliser l’ensemble des acteurs internes et externes, mettre en place des partenariats stratégiques, développer l’utilisation des biocarburants durables, contribuer à la recherche aéronautique sur les énergies renouvelables… autant de points qui participent pleinement à l’amélioration de la performance opérationnelle tout au long de la supply chain.
Renouvellement de la flotte : la garantie d’une réduction des émissions de CO2
Les avions modernes étant plus efficaces énergétiquement, le renouvellement de la flotte exerce donc une réelle influence sur les émissions de CO2. L’âge moyen de la flotte est de 9,9 ans mais la compagnie aérienne ne cesse de poursuivre sa modernisation. Ainsi, en 2012, pas moins d’une trentaine d’avions modernes ont complété la flotte Air France – KLM et Transavia, souvent en remplacement d’avions plus polluants. Résultat : réduction de plus de 600 000 tonnes de CO2 par Air France-KLM.
Un kilo gagné à bord de tous les avions d’Air France permet d’économiser 76 tonnes de CO2 par an.
– 31 % de nuisances sonores…
… par rapport à 2000. Sur la même période, le nombre de mouvements a augmenté de 16 %. La réduction du bruit est l’un des nerfs de la guerre pour les compagnies aériennes et les aéroports. Pour les riverains à proximité, et donc pour l’économie des villes alentours, c’est une nécessité absolue, voire une question de santé publique. Ainsi, l’investissement continu du groupe dans le renouvellement de sa flotte s’est traduit par une baisse de 31 % entre 2000 et 2012 de l’énergie bruit produite. Si les investissements sont nécessaires, le dialogue avec les riverains et les acteurs socio-économiques l’est tout autant afin de bien comprendre les priorités et les enjeux.
En France, ces politiques sont mises en œuvre dans le cadre des CCE (Commissions Consultatives de l’Environnement) et des CCAR (Commissions Consultatives d’Aide aux Riverains) auxquelles Air France participe sur chaque aéroport où elle opère. Conséquence : Air France participe activement à l’amélioration des procédures de départ et d’approche. Par exemple, la mise en œuvre d’approches en descente continue favorise la réduction de l’impact du trafic de nuit bruit autour de l’aéroport.
« 34 M€ versés en 2012 par le groupe Air France KLM pour l’aide à l’insonorisation. »
La maîtrise des déchets
La limitation des déchets mais surtout leur recyclage et in fine leur gestion représentent un challenge quotidien pour Air France, mais aussi pour les passagers de plus en plus soucieux de leur impact sur l’environnement. C’est pourquoi, le groupe a mis en place une politique très stricte afin de maîtriser les déchets, banals et dangereux. En 2012, la compagnie a ainsi traité 57 060 tonnes de déchets banals et recyclé 58 % des déchets dangereux.
De nombreuses mesures ont ainsi été mises en œuvre dès 2012 : nouveaux casques audio réutilisables pour éviter environ 400 tonnes de déchets par an, réduction des impressions papier de 40 % entre 2008 et 2012, soit plus de 70 tonnes équivalent CO2 évitées… Mais surtout une machine de traitement des déchets a été installée à bord des avions pour séparer les contenus alimentaires liquides de leurs emballages : en effet, plus de 70 % des déchets non dangereux sont liés à la restauration et aux déchets à bord. Servair a également réduit ses déchets incinérés de 3,2 %. En 2012, Air France a ainsi recyclé 18 tonnes de déchets métalliques aéronautiques, évitant d’émettre 162 tonnes de CO2.