Revue de presse économique du 20 avril 2014
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
10 au 20 Avril 2014
Aérien.
Sécurité aérienne : la liste noire européenne mise à jour.
La Commission européenne a mis à jour hier sa liste noire des compagnies aériennes faisant l’objet d’interdiction ou de restrictions de vol en Europe, souhaitant la bienvenue aux transporteurs du Swaziland ou à la low cost Cebu Pacific entre autres, mais refusant en particulier de sortir Air Madagascar de l’annexe B.
La mise à jour publiée le 10 avril 2014 contient peu de surprises : outres les compagnies du Swaziland et la spécialiste philippine du vol pas cher, la Commission a autorisé Air Astana augmenter son nombre de vols entre le Kazakhstan et l’Union européenne. Elle note aussi des progrès en Libye, qui maintient toutefois sa propre restriction des vols vers le vieux continent, ainsi que dans des pays dont les compagnies sont sur la liste noire tels que le Soudan, le Mozambique ou la Zambie.
La liste noire compte toujours toutes les compagnies aériennes de 20 pays (Afghanistan, Angola, Bénin, République du Congo, République démocratique du Congo, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Gabon (sauf 3), Indonésie (sauf 5 dont Garuda, Mandala et Indonesia AirAsia), Kazakhstan (sauf Air Astana donc), Kirghizstan, Liberia, Népal, Philippines (sauf Cebu Pacific et Philippine Airlines), Sierra Leone et Sao Tomé-et-Principe, plus donc Mozambique, Soudan et Zambie), plus deux autres : Blue Wing Airlines (Suriname) et Meridian Airways (Ghana). Soit un total de 296 transporteurs interdits d’exercice en Europe.
www.air-journal.fr/ 10/04/14.
M. Valls, aidez-nous, Air France ne doit pas finir comme Alitalia » (syndicats).
Huit syndicats du transport aérien représentant les trois catégories de personnel (pilotes, hôtesses et stewards, personnels au sol), qui, au sein d’Air France se regardent habituellement en chiens de faïence, font aujourd’hui cause commune pour exiger du gouvernement, mais des mesures pour améliorer la compétitivité des compagnies tricolores. Autrement dit qu’il cesse de les taxer à outrance et qu’il mette fin à une situation de « concurrence déloyale » émanant des compagnies à bas coûts européennes, du Golfe et du TGV.
« Les enjeux sont énormes pour la France. Si rien n’est fait, Air France peut disparaître (…) nous ne voulons pas nous retrouver dans la situation d’Alitalia ou de celle d’Air France en 1993 (au bord de la faillite, la compagnie avait été sauvée par une recapitalisation de 3 milliards d’euros de l’Etat en 1994) », a déclaré vendredi devant l’association des journalistes professionnels (AJPAE) Pascal Mathieu, administrateur salarié d’Air France. « Il faudra s’adapter. Mais si tous nos efforts sont invisibles ou fortement modérés par la hausse des charges, on risque de se retrouver dans la même situation qu’en1993. Les salariés n’en peuvent plus », a-t-il ajouté.
« Nous sommes tous d’accord pour qu’il y ait une remise en cause de nos accords, a renchéri à ses côtés Geoffroy Bouvet, président de l’APNA (association des professionnels navigants de l’aviation), mais remettons d’abord tout à plat ».
Dans une lettre ouverte envoyée jeudi au Premier ministre Manuel Valls, le collectif (CFDT-CFTC-CFE/CGC-FO-UNAC-UNSA, SNPL et SNPNC) dénonce donc une « concurrence faussée et réclame des « mesures urgentes » car « les salariés sont excédés de subir la concurrence inéquitable qui ruine une partie de leurs efforts ».
« Nous voulons des règles plus loyales et un arbitre pour les faire respecter », a renchéri Geoffroy Bouvet, rappelant que si Air France-KLM était basé aux Pays-Bas, le groupe économiserait 700 millions d’euros.
Les griefs sont nombreux : la taxe Chirac (de solidarité pour lutter contre les pandémies dans les pays pauvres) que la France est l’un des rares pays à appliquer et qui a augmenté de 12% le 1er avril ; les coûts de la sûreté ; les redevances d’Aéroports de Paris (dans lequel l’Etat est majoritaire) qui, « depuis 2006 augmentent plus vite » qu’un bon nombre de ses pairs; les subventions attribuées par certaines régions à des compagnies low-cost, les droits de trafic accordés aux compagnies du Golfe en « contrepartie de contrats d’achats » d’Airbus….
Le cri d’alarme n’est pas nouveau. Il y a 10 ans, les anciens dirigeants d’Air France-KLM (Jean-Cyril Spinetta, Pierre-Henri Gourgeon) tenaient le même discours. Aujourd’hui les associations professionnelles, la Fnam (fédération nationale de l’aviation marchande) et le Scara (syndicats des compagnies aériennes autonomes) ne font pas autre chose. En revanche la direction d’Air France a calmé le jeu, du moins publiquement. Selon les syndicats, elle était hostile à l’action de ce collectif.
S’ils jugent la politique de transport aérien de l’Etat « déroutante », les syndicats comptent sur l’arrivée à l’Elysée de Jean-Pierre Jouyet comme secrétaire général. Ce dernier a, en effet, été dans le passé administrateur d’Air France et connaît bien la problématique de ce secteur.
Néanmoins, le niveau de charges (également très élevé chez nos voisins) ou l’octroi de droits de trafic aux compagnies du Golfe ne peuvent évidemment pas expliquer à eux seuls la situation d’Air France, qui a perdu plus de deux milliards d’euros en six ans. Air France s’est retrouvée acculée car elle est entrée la plus mal préparée dans la crise en 2009, et une fois dans la crise, a tardé à prendre des mesures à la hauteur de l’enjeu. Direction et syndicats ont tous deux leur part de responsabilité.
www.latribune.fr 14/04/14.
Air Caraïbes, grand gagnant de la guerre des prix sur les Antilles.
La guerre des prix entre la métropole et les Antilles provoquée par l’arrivée en décembre 2012 d’un quatrième opérateur, XL Airways, n’a eu aucun effet sur les comptes d’Air Caraïbes. Au contraire la compagnie a réussi, en 2013, à augmenter son bénéfice net de 30% par rapport à 2012, à 8,8 millions d’euros (après participation, intéressement et forfait social d’un montant total de 3,3 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires en hausse de 5%, à 353 millions d’euros. La compagnie reste donc la compagnie aérienne française la plus rentable et la seule en France, avec EuropAirpost, à gagner de l’argent.
C’est bel et bien le long-courrier qui tire l’activité de la compagnie : Sur cette partie du réseau, Air Caraïbes a augmenté son trafic de 12% en 2013, à 840 000 passagers, alors que son trafic global (réseau régional compris), n’a progressé que de 2% (1,2 million de passagers).
La filiale du groupe familial vendéen Dubreuil a encore gagné des parts de marché sur ses concurrents (+1,5 point) entre la métropole et les Antilles. Air Caraïbes détient désormais 29% sur cet axe, derrière Air France, mais devant Corsair qui a fortement réduit son offre, et XL Airways.
De son côté, XL Airways, qui est venue jouer les trublions sur les Antilles, a plongé dans le rouge l’an passé. Le transporteur a accusé une perte opérationnelle de 8,2 millions d’euros pour son exercice décalé 2012/2013, clos le 31 octobre, contre un bénéfice de 4,9 millions l’exercice précédent. Son chiffre d’affaires a baissé d’environ 5% à 305 millions d’euros. Tous les coûts de lancement ont été passés en charges d’exploitation, a fait valoir le transporteur.
Dans le même temps, Corsair a presqu’atteint l’équilibre (-1,2 million d’euros), contre une perte de 18 millions d’euros l’année précédente. Air France a de son côté affiché en 2013 sa sixième perte annuelle consécutive.
Selon Air Caraïbes, la pression tarifaire continue. Les recettes unitaires sont en baisse au cours des premiers mois de l’année mais « l’attractivité des destinations de la Caraïbe entraîne néanmoins une croissance du nombre de passagers, notamment sur les lignes à destination des Antilles ».
Pour conserver un coup d’avance, la compagnie a commandé 6 Airbus A350 (900 et 1000) dont les livraisons seront étalées entre 2016 et 2022. Air Caraïbes prévoit d’exploiter un avion de plus qu’aujourd’hui, et les A350 contiennent plus de capacité que les A330-300. Les A350 -900 et 1000 pourront accueillir respectivement 387 et 439 passagers dans une configuration tri-classes. Soit une augmentation de l’offre de 40%.
www.latribune.fr 18/04/14.
Communication.
Les Français lisent de plus en plus la presse en numérique.
La presse connaît certes des difficultés, avec des recettes publicitaires en recul et des ventes en retrait, mais elle reste très présente dans le quotidien des Français. D’après l’institut Audipresse, 33,9 millions de personnes lisent chaque jour au moins un titre de presse : 42 % au moins un quotidien et 50 % un magazine. Les Français lisent en moyenne 6,1 titres différents. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les « hyper connectés », c’est-à-dire ceux qui possèdent à la fois une tablette, un ordinateur et un smartphone, ne lisent pas moins la presse que les autres, au contraire. « Les hyper connectés lisent un nombre de titres supérieur à la moyenne », affirme Nicolas Cour, directeur général d’Audipresse.
Et si la presse papier reste majoritaire en termes de lecture, ses versions numériques suscitent de plus en plus d’intérêt. « Chaque mois, 58,4 % des Français consultent au minimum un site Internet, un site mobile ou une application mobile de presse », souligne Audipresse. Face à ces évolutions, Audipresse et Médiamétrie ont, pour la première fois cette année, pris en compte l’audience globale des marques de presse – leur notoriété, pas leurs ventes – en y intégrant les audiences papier, Internet fixe et Internet mobile. Des données très attendues par le marché publicitaire. A ceci près que, concernant l’Internet mobile, seuls les smartphones sont pris en compte ; l’audience des tablettes ne sera intégrée dans l’étude qu’en 2015. Audipresse précise qu’en moyenne, l’apport d’audience des lectures numériques est, pour une marque de presse, de 38 %. Le papier domine encore avec, pour une marque de presse, 57 % de lecteurs exclusifs, contre 22 % d’exclusifs pour l’Internet fixe et 4 % d’exclusifs pour l’Internet mobile. c’est « Femme Actuelle » qui se hisse en tête du Top 15 de cette nouvelle mesure tous supports confondus. « Le Figaro », « 20 Minutes », « Le Monde » et « Aujourd’hui en France-Le Parisien » suivent. Viennent ensuite « Télé Loisirs », premier magazine télé du classement, puis « Le Nouvel Observateur », le premier news.
Globalement, l’an dernier, les audiences papier de la presse sont en retrait de 3 % sur un an. Un recul principalement imputable aux magazines (- 3,7 %), alors que les quotidiens sont quasi stables à – 0,2 %. Parmi les quotidiens nationaux, « La Croix », « Les Echos », « Le Figaro », « L’Humanité » et « Le Monde » voient leur audience progresser. En revanche, « Aujourd’hui en France-Le Parisien », « L’Equipe » et « Libération » sont en retrait. Tout comme les gratuits, « Direct Matin », « Metronews » et « 20 Minutes » – qui totalise la plus forte audience de la presse quotidienne. Chez les hebdos, c’est « Télé Magazine », supplément de plus d’une cinquantaine de titres de la presse quotidienne régionale, qui affiche la plus forte audience. « Télé 7 Jours » et « Télé Z » suivent dans le trio de tête, derrière lequel se classent « Télé Loisirs » et « Femme actuelle ».
www.lesechos.fr 10/04/14.
Conjoncture.
Un ménage français sur cinq éprouve fréquemment des difficultés financières.
Pas de reprise dans les porte-monnaie. C’est du moins ce que ressentent les habitants de l’Hexagone. Un foyer français sur cinq indique rencontrer des difficultés financières très fréquentes, voire permanentes, et 54% d’entre eux en éprouvent de temps en temps, selon une étude Ipsos Mori pour la société de garantie financière Genworth publiée jeudi.
L’étude a été réalisée entre le 10 janvier et le 10 février auprès de 21.000 consommateurs dans 20 pays, sur la base d’échantillons d’un millier d’adultes par pays (2.000 pour la Chine).
Deuxième puissance économique en Europe, la France se classe au 9e rang en matière de perception par les consommateurs de leur situation financière, derrière l’Espagne (au 8e rang) et la Turquie (7e rang), souligne l’étude.
L’indice de sécurité financière des Français s’établit à 34 (sur 100), soit le niveau le plus faible depuis sa création en 2007. L’Allemagne améliore son classement à la 6e place (40/100). Tandis qu’en première ligne, on trouve la Norvège, la Suède et le Danemark. Enfin, seulement 6% des sondés français se jugent « financièrement stables », contre 8% en Espagne et 10% en Allemagne.
De l’autre côté du spectre, un quart des ménages français se classe dans la catégorie « financièrement vulnérables », écrivent les auteurs de l’étude. La génération X, celle des 35-44 ans, étant la plus touchée par ce sentiment de vulnérabilité (34%).
Globalement, en raison de la stagnation de l’économie, la majorité des ménages pense que la situation financière ne va pas changer et seulement 18% des sondés pensent qu’elle va s’améliorer.
« La perception par les consommateurs de la sécurité ou des vulnérabilités financières de leur famille est cruciale pour l’économie française », commente Genworth.
Le faible taux de ménages se considérant comme financièrement stables « ne peut qu’avoir un impact négatif sur la reprise naissante », poursuit l’étude, car « le sentiment de sécurité et les dépenses des consommateurs sont des éléments moteurs clés pour la croissance », les dépenses des ménages étant censées représenter plus de 50% du PIB brut.
Parallèlement, la moitié des Français interrogés estime que la part du revenu national consacrée aux prestations sociales va diminuer dans les cinq prochaines années.
Si 17% d’entre eux pensent que le gouvernement devrait augmenter le budget des prestations sociales au risque d’une augmentation des impôts, plus de la 50% sont à l’inverse formellement hostiles à cette idée.
Un rejet constaté dans toutes les catégories sociales: même ceux ayant de faibles revenus sont « très minoritairement » d’accord (20%), précise l’étude.
www.latribune.fr 11/04/14.
Vacances de Pâques : les Français partent moins loin, moins longtemps et à moindre frais.
Par rapport à 2013, les Français qui peuvent partir en vacances de Pâques seront encore plus vigilants sur leurs dépenses. En cause? Le budget moyen qu’ils allouent à cette période est en recul de près de 25% comparé à l’an passé, révèle la douzième édition du baromètre «Les Français et les vacances», réalisé par l’Ifop à l’initiative de Mondial Assistance. Au total, ils consacreront 600 euros à leur projet de vacances. «Il s’agit du plus faible budget depuis 2011, toutes vacances confondues», souligne cette étude réalisée en ligne les 27 et 28 mars auprès d’un millier de personnes.
Comme les années précédentes, les Français ne sont pas nombreux à s’offrir des vacances. Seuls 23% d’entre eux partiront quelques jours, «une tendance qui s’installe dans le temps» puisqu’ils étaient 25% en 2012 et 22% en 2013. Ils sont aussi 23% à envisager de partir à l’occasion des prochains ponts du mois de mai.
Résultats: ils partiront moins loin, moins longtemps et surtout à moindre frais. Cette année, les Français envisagent de partir 7 jours en moyenne, soit un jour de moins qu’en 2013. 48% comptent partir moins d’une semaine. Un chiffre qui ne cesse de progresser puisqu’ils n’étaient que 39% en 2013 et 31% en 2012 à faire des séjours courts. Près d’un vacancier sur trois (31%) va réserver son séjour à la dernière minute et 13% consulteront un site Internet de mise en relation de particuliers à particuliers.
Evolution du budget moyen des Français consacré aux vacances depuis Noël 2011. Source: Douzième édition du baromètre «Les Français et les vacances», réalisé par l’Ifop à l’initiative de Mondial Assistance.
Côté destination, les Français partiront pour la plupart d’entre eux à la mer (37%) et à la campagne (25%). Mais dans l’ensemble, ils séjourneront majoritairement en France (70%). Près d’un quart ira passer quelques jours dans un pays européen quand seuls 5% des séjours se feront en Afrique et en Asie. Autre révélateur: le lieu d’hébergement envisagé. 40% ont l’intention de séjourner chez des membres de leur famille contre 24% en 2013. Cette année, ils seront aussi moins nombreux à opter pour l’hôtel (21% contre 25% en 2013).
Les résultats de cette enquête confirment les conclusions d’une autre étude menée récemment par le cabinet Protourisme: les vacances deviennent un luxe pour de plus en plus de Français. À peine 41% d’entre eux ont passé au moins une nuit payante hors de chez eux l’an dernier, contre 45% en 2012, expliquait le cabinet spécialisé. Camping, locations meublées, hôtellerie… Quel que soit le mode d’hébergement, le nombre de nuités a baissé ces deux dernières années.
Pour autant, les Français ne sont pas prêts à abandonner leurs vacances. Les intentions de départ pour 2014 (au moins 4 nuits) remontent, passant de 48% des Français à 49%. Autre signal positif pour les acteurs du tourisme: le budget annuel de vacances par foyer progresse à nouveau, passant de 1978 à 2078 euros. Mais tout ceci dépendra en grande partie de la météo…
www.lefigaro.fr 12/04/14.
Économie.
Les défaillances de PME ont ralenti au premier trimestre.
C’est un signal positif pour l’économie !… Selon le baromètre du cabinet Altares, le nombre de PME de plus de 50 salariés qui ont fait faillite sur les trois premiers mois de 2014 est au plus bas depuis la crise, avec une baisse de 28%. Au total, 113 ont annoncé une défaillance au 1er trimestre, contre 189 à la même période en 2009. Cela représente un millier d’emplois préservés, même si les données de début 2014 mettent encore en danger 62.800 emplois.
La situation est beaucoup plus compliquée pour les micro-entreprises, avec des défaillances en hausse de 14% début 2014. « Sur les trois premiers mois de l’année, 7.000 entrepreneurs sans salarié ont été contraints de déposer le bilan. La plupart d’entre eux se sont présentés devant le tribunal dans une situation financière à ce point fragile que 80% ont été immédiatement liquidés. Les structures anciennes enregistrent les dégradations les plus sévères sur ce début d’année », écrit Altares.
Toutes entreprises confondues, sur le premier trimestre, les chiffres restent donc mauvais, avec 16.446 entreprises en cessation de paiement au premier trimestre, comme en 2009, ce qui représente, selon Altares, 62.800 emplois directement menacés. Dans le détail, 11.669 d’entre elles ont fait l’objet d’une liquidation judiciaire directe, soit une progression de 3,7%, et 4.777 d’un redressement judiciaire (+2,9%). « Sur 12 mois glissants, le cap des 62.500 cessations de paiement franchi en janvier 2010 est désormais tout proche (62.400) », selon cette étude.
L’industrie manufacturière s’en sort bien, avec 729 cessations de paiement sur les trois premiers mois (-6,9%), et au passage « le secteur enregistre son meilleur chiffre (hors période estivale) depuis la crise », écrit Altares, précisant que la plupart des activités industrielles profitent de la reprise. A l’inverse, le bâtiment concentre toujours une défaillance sur quatre, avec pour le 1er trimestre 2014 un total de 4.180 dépôts de bilan, soit une hausse de 2,3%.
« Les métiers plus proches du consommateur sont tous dans le rouge… Les cessations de paiement augmentent ainsi de 3,5 % dans les services aux particuliers, particulièrement chez les coiffeurs (+13,1%), notent les auteurs de ce bilan. Ces premiers mois auront aussi été difficiles pour les activités financières et d’assurance qui ne sont pas épargnées, avec des défaillances en hausse de 38,6%, en particulier les fonds de placement (+ 50%) ou les agents et courtiers d’assurances (+ 42%).
www.boursier.com 16/04/14.
Faillites d’agences en cascade au Royaume Uni en 2013.
Selon le cabinet d’expertise comptable britannique Wilkins Kennedy, avec 77 défaillances d’agences de voyages et de tour-opérateurs, les faillites dans le secteur ont augmentées de + 45 % l’an dernier.
53 défaillances d’agences de voyages britanniques en 2012, 77 en 2013, + 45 % en un an. Déjà en 2012, la hausse avait été de + 35 %. C’est l’inquiétant constat réalisé par le cabinet comptable britannique nous apprend le site thisismoney.co.uk. Un constant inquiétant mais aussi paradoxal alors que la consommation de voyage concocté à la maison est en constante augmentation.
Ainsi, selon notre confrère britannique, le trafic enregistré à l’aéroport de Gatwick a encore enregistré une croissance de son trafic passager de + 5,1 % en mars 2014 sur mars 2013. En cumul sur l’année 2013, avec 35,86 millions de passagers, le trafic a progressé de + 4,8 %.
Selon Wilkins Kennedy, les agences physiques ayant pignon sur rue ou encore les tour opérateurs ont été frappées de plein fouet par les « DIY* holidays » DIT pour « Do It Yourself ». Et avec Internet, c’est de plus en plus facile de jouer à l’agent de voyage.
Pour Antony Cork, consultant chez Wilkins Kennedy, « Pendant des années, les agences ont été l’unique porte d’entrée pour réserver un voyage ? Aujourd’hui, les temps ont changé, les gens réservent en direct sur Internet et comparent via les sites pour trouver le prix le plus bas ».
Et le consultant va même plus loin en affirmant qu’ « avec la technologie actuelle, cela va très vite pour trouver et réserver en direct avec l’hôtel. Et cela permet d’économiser une centaine de livres. L’obligation de passer par un agent de voyage a rapidement disparue ».
Le mois dernier, une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers avait souligné le nombre record de fermeture d’agences de voyages … et de magasins de mode. Mais il y a des raisons d’espérer selon le cabinet.
Ainsi, le nombre de fermeture par jour des points de ventes des grandes enseignes britanniques (plus de 5 points de vente) dans les centres-villes britanniques a été de 16 l’an dernier. En 2012, on tournait à 20 par jour !
Pour PWC, cela montre un retour à la confiance envers les points de vente de proximité. Ainsi, il n’y aurait eu que 371 fermetures en 2013 contre 1 779 en 2012, un recul de plus de 80 %.
www.pagtour.net 15/04/14.
Choc de simplification : les 4 mesures phare pour les PME.
Les 50 premières mesures de simplification ont été présentées le 14 avril 2014 pour réduire le poids des normes administratives pesant sur les entreprises. Sélection de quatre règles qui pourraient impacter les PME.
- Des bulletins de paie allégés.
C’est la mesure la plus attendue : en finir avec les fiches de paie à rallonge ! Exit la série de 20 lignes prévalant sur chaque bulletin, le rapport prévoit une version simplifiée contenant uniquement cinq à six lignes à l’image du modèle prévalant en Allemagne. Plus lisible, le nouveau bulletin contiendra ainsi les informations les plus essentielles pouvant être organisées par blocs. Cette mesure est complémentaire à la simplification comptable annoncée en janvier. Les TPE avaient ainsi été exonérées de l’obligation d’établir une annexe comptable et de publier leurs comptes, alors que celles de 50 salariés avaient obtenu un bilan simplifié.
Plus encore, le rapport propose de réduire le nombre d’organismes de collecte des charges prélevées pour la santé, le chômage ou la retraite, en opérant des regroupements. « Autrement dit, un service informatique collecterait les fiches de paies émises et auxquelles auraient accès les mutuelles et complémentaires santé, note Patrick Féger, expert comptable et p-dg du cabinet Exco Nexiom. Une simplification des déclarations sociales qui serait une vraie révolution. Et pour cause : d’au moins quatre déclarations par établissement à faire tous les mois, plus encore dans le bâtiment et les professions libérales, on passerait à une seule ». - Réduction du nombre de statuts pour les entreprises individuelles.
Pour un micro-entrepreneur, créer une entreprise est un vrai parcours du combattant tant les statuts existants sont multiples (EI, EIRL, EURL, SARL…). Dans le prolongement du rapport Grandguillaume, un groupe de travail devra rendre ses conclusions d’ici l’été 2014, afin de réduire le nombre de statuts et ne retenir que ceux correspondant aux besoins réels des entreprises individuelles.
Pour booster, plus encore, la création d’entreprise, le rapport préconise le dépôt d’un seul exemplaire des statuts et auprès d’un seul organisme au moment de la création, ainsi qu’un dépôt sous forme dématérialisée. Enfin, un allègement des autorisations préalables est prévu, des procédures contraignantes qui constituent des freins parfois disproportionnés à l’entrepreneuriat. Une revue systématique de ces procédures permettrait de faciliter la création d’entreprises dans de nombreux champs d’activité. - Éviter la rétroactivité en matière fiscale.
Le rapport veut réduire le recours aux mesures fiscales rétroactives (loi de finances) modifiant les règles portant sur les revenus des entreprises perçus tout au long de l’année. » Il s’agit ainsi d’éviter les difficultés suscitées par de telles lois, indique Patrick Féger, en citant pour exemple la mise en place de la fiscalisation de la part patronale de prise en charge des mutuelles en début d’année. En rendant un tel dispositif rétroactif sur 2013, cela avait faussé tous les bulletins de salaire de décembre. - La généralisation du titre emploi service entreprise
Traditionnellement réservé aux entreprises de neuf salariés, le TESE (Titre emploi service entreprise) s’impose comme un outil efficace pour aider les TPE à optimiser leur démarche, souvent complexe, d’embauche de leurs premiers salariés. Si ce dispositif, simplifiant les formalités sociales liées à l’embauche, reste efficient pour certaines branches professionnelles, il est somme toute assez peu déployé. Aussi, le TESE sera désormais ouvert aux TPE de 19 salariés, mais il sera également élargi de manière progressive et maitrisée à différentes branches et maintenu de manière permanente au sein des branches déjà ouvertes.
Si d’autres mesures phares ont été présentées comme une procédure d’accès simplifiée aux marchés publics (plus qu’un seul numéro SIRET à fournir), la généralisation du rescrit fiscal ou encore la garantie » zéro charge supplémentaire » pour toute nouvelle norme à venir, force est de constater que « ce choc de simplification reste en contradiction avec certaines règles contraignantes déjà adoptées comme le compte de pénibilité en vigueur dès le 1er janvier prochain. Une usine à gaz pour les PME qui devrait être source de nombreux litiges devant les prud’hommes », estime Patrick Féger.
Malgré un tel manque de cohérence, les organisations patronales saluent largement les 50 mesures annoncées, à l’instar du Club des Entrepreneurs ou encore de la FFB (Fédération Française du Bâtiment) qui évoquent « une réelle avancée pour lutter contre la complexité administrative ». Même son de cloche positif chez la CGPME pour qui ces mesures « sont indiscutablement de nature à améliorer la situation ». Une enthousiasme partagé par le Medef qui espère une dynamique plus forte encore de simplification propre à réduire » un stock de normes complexes encore considérable en France avec 85 codes et 400 000 règlementations « . Quant au mouvement des Dupés, il regrette « qu’aucune mesure n’engage une vraie réduction du poids du Code du Travail. Simplification de la fiche de paie, développement du chèque emploi et harmonisation du jour en matière sociale ne créeront pas de révolution. Et encore moins des emplois… »
www.chefdentreprise.com 17/04/14.
Jurisprudence.
Un associé ne répond à l’égard des tiers que de ses fautes intentionnelles graves.
Sauf démonstration d’une faute intentionnelle et d’une particulière gravité, celles commises par les associés lors de l’exercice de leurs pouvoirs légaux et statutaires se confondent avec les fautes de la société, dont la responsabilité est seule engagée à l’égard des tiers.
La décision rendue par la chambre commerciale de la Cour de cassation le 18 février 2014 (n°12-29.752) concerne la mise en jeu de la responsabilité des associés d’une société anonyme du fait de l’exercice des pouvoirs qui leur sont conférés par la loi et les statuts.
Aux termes de cet arrêt, la décision d’un associé majoritaire d’une SAS, visant à modifier les règles de majorité dans les prises de décision des associés au sein de ladite SAS, dans le but de mettre fin à un contrat avec un tiers, n’est pas de nature à engager sa responsabilité, dès lors que la décision de l’associé ne constituait pas de sa part « une faute intentionnelle d’une particulière gravité, incompatible avec l’exercice normal des prérogatives attachées à la qualité d’associé, de nature à engager sa responsabilité personnelle envers le tiers cocontractant de la société ».
Par conséquent, sauf démonstration d’une faute à la fois intentionnelle (qui suppose de commettre la faute, mais aussi avoir conscience de causer un préjudice) et d’une particulière gravité, celles commises par les associés lors de l’exercice de leurs pouvoirs légaux et statutaires se confondent avec les fautes de la société, dont la responsabilité est seule engagée à l’égard des tiers.
Il convient de noter enfin que les situations dans lesquelles un associé est susceptible d’engager sa responsabilité sont fréquentes (comme l’abus du droit de vote).
www.chefdentreprise.com 16/04/14.
Nouvelles Technologies.
Craintes après l’arrêt des mises à jour de sécurité de Windows XP.
Microsoft a diffusé mardi la dernière mise à jour de sécurité pour Windows XP et Office 2003, tandis que des experts mettent en garde les utilisateurs de ces produits contre d’éventuelles cyberattaques.
Des spécialistes de la sécurité informatique préconisent ainsi aux propriétaires d’ordinateurs fonctionnant avec ce système d’exploitation lancé en octobre 2001 de les remplacer ou de migrer vers des logiciels plus récents, faute de quoi ils ne seront plus protégés contre les nouvelles failles de sécurité identifiées au-delà de la mi-mai.
Le géant du logiciel diffuse chaque deuxième mardi du mois, surnommé le « Patch Tuesday » (Mardi des correctifs), des mises à jour de sécurité pour ces différents produits ainsi que des détails techniques précisant les failles qu’elles corrigent.
Certains experts craignent que des pirates informatiques procèdent à une analyse inversée des données qui seront diffusées lors du prochain « Patch Tuesday », le 13 mai, afin d’identifier les failles qui leur permettront d’attaquer les ordinateurs utilisant Windows XP et Office 2003, qui ne feront plus l’objet de corrections de la part du groupe de Redmond.
Selon des firmes de sécurité informatique, 15 à 25% de l’ensemble du parc mondial de PC fonctionne toujours avec Windows XP.
Ce système d’exploitation est aussi largement utilisé dans les distributeurs automatiques de billets et selon NCR, l’un des principaux fabricants de distributeurs, environ un tiers seulement des appareils fonctionnant avec Windows XP ont été mis à jour avec un système plus récent.
www.capital.fr 10/04/14.
BlackBerry : n’exclut pas d’arrêter les Smartphones !
BlackBerry va-t-il arrêter de fabriquer des Smartphones ? Le géant canadien pourrait bel et bien prendre une telle décision si cette activité venait à rester déficitaire. Dans un entretien accordé à Reuters, John Chen, directeur général de BlackBerry déclare ainsi : « Si nous ne pouvons pas gagner de l’argent avec les portables, je ne veux plus être dans les portables », soulignant que le groupe avait peu de temps pour trancher cette question.
Arrivé à la tête de BlackBerry à la fin de l’année dernière, John Chen avait pourtant affirmé fin février, à l’occasion de l’annonce d’un recentrage sur les services, que l’activité de combinés restait stratégique pour l’entreprise. Victime d’une forte concurrence, la firme a vu sa part de marché dans les Smartphone s’écrouler ces dernières années. Au pic de sa gloire, BlackBerry avait livré 52,3 millions de combines sur l’exercice fiscal 2011. Ce chiffre est tombé à moins de deux millions sur le trimestre clos le 1er mars. John Chen a précisé qu’il devait être possible de rendre l’activité combinés rentable à partir de 10 millions d’unités livrées par an.
John Chen a par ailleurs indiqué que l’entreprise était bien partie pour renouer avec une génération de trésorerie positive d’ici la fin de l’exercice fiscal qui vient de commencer, et que BlackBerry devait renouer avec les bénéfices durant l’exercice 2015-2016.
En termes de perspectives, outre la priorité réaffirmée au segment des entreprises, qui avait fait la fortune de l’entreprise avant sa chute, John Chen a évoqué des pistes à plus long terme telles que les possibilités offertes par l’essor des objets et machines connectés. Il a également écarté l’idée de s’engager frontalement dans une surenchère sur le marché des applications de messagerie avec des groupes comme Facebook, qui a récemment déboursé 19 milliards de dollars pour racheter Whatsapp. « Nous n’allons pas nous attaquer à Whatsapp. Nous allons nous concentrer sur les communications sécurisées, la messagerie sécurisée », a-t-il dit à propos de la plate-forme BBM de BlackBerry.
www.boursier.com 11/04/14.
Ressources Humaines.
Le coût du stress en Europe est de 240 milliards d’euros.
Une étude à grande échelle montre que le stress coûte chaque année 240 milliards d’euros en Europe ! Moins de la moitié, soit 104 milliards, est dépensée dans les soins pour les personnes qui en souffrent. Mais le reste revient à financer les conséquences du stress : congés maladies, absentéisme, inattention, perte de productivité et d’efficacité… quand ce ne sont pas tout simplement les erreurs liés au manque de concentration. Tout cela représente la somme énorme de 136 milliards d’euros. Rapportée à la population du continent (507 millions), le stress coûte 437 euros par an et par personne en Europe. Un coût qui n’est pas à négliger et qui entrave non seulement les économies des États membres, mais aussi et surtout la santé des travailleurs.
L’étude, qui porte sur les neuf dernières années, précise que 28% des travailleurs européens ont été confrontés à des problèmes d’ordre psychologique dus au stress, ce qui a occasionné des conséquences importantes sur leur santé. En Grande-Bretagne, lieu d’une autre étude sur le même sujet, le stress a généré en moyenne chez les salariés 22,6 jours d’absence sur une année, soit un mois complet. Il est effectivement temps de réagir !
La campagne de communication que l’Europe veut mettre en place (« Healthy Workplace ») vise à informer les employeurs de l’importance d’un cadre de travail aussi sain que possible pour les travailleurs. L’idée est d’éviter non seulement aux employés les conséquences du stress, mais aussi d’économiser les centaines de milliards d’euros que coûtent chaque année la tension au travail.
www.journaldeleconomie.fr 10/04/14.
Vers une simplification de la fiche de paie.
Vers une simplification de la fiche de paie Dans leur rapport sur la simplification, le député PS Thierry Mandon et le chef d’entreprise Guillaume Poitrinal, proposent une série de mesures pour faciliter le quotidien des entreprises, dont une réforme du bulletin de salaire.
Outre les allégements de charges, la simplification administrative est incluse dans le fameux Pacte de Responsabilité promis par François Hollande aux entreprises : cette réforme de longue haleine passe, ce lundi, un premier cap avec la présentation du rapport sur le choc de simplification rédigé par le député PS Thierry Mandon et le PDG de Woodeum Guillaume Poitrinal.
Parmi les mesures à engager dès 2015, figure en bonne place la modification de la fiche de paie, un vieux serpent de mer puisque le député UMP Jean-Luc Warsmann l’avait déjà proposée dans un rapport réalisé en juillet 2011 avec le Secrétaire d’Etat des PME Frédéric Lefebvre. C’était sous le mandat de Nicolas Sarkozy.
A l’époque, le gouvernement envisageait, par exemple, de réduire 30 à 15 lignes le bulletin de salaire d’un travailleur cadre.
Thierry Mandon et Guillaume Poitrinal ambitionnent, eux, de réduire le nombre d’organismes de collecte des cotisations santé, chômage ou vieillesse, de manière à ramener la fiche de paie à « 5-6 lignes ».
Pour faciliter et donc encourager la création d’entreprise, le binôme annonce vouloir limiter les démarches à « une seule déclaration » qui devra être remise à un interlocuteur unique. Le Code du Travail (4 000 pages) sera allégé, et le principe du « one-in, one-out » instauré dans le corpus des normes : autrement dit, à chaque fois qu’une nouvelle règle sera mise en vigueur, une autre plus ancienne sera supprimée.
Pour simplifier l’embauche dans les entreprises de 20 salariés, le rapport propose enfin de généraliser le titre emploi-service.
www.creation-entreprise.fr 14/04/14.
Sociétal.
30 % des salariés français sont concentrés dans 243 grandes entreprises.
Centralisation et concentration sont des phénomènes bien français. C’est ce que confirme l’Insee qui propose une cartographie des entreprises hexagonales. Elle met au jour la présence de 3,14 millions d’entreprises marchandes non agricoles implantées en France, en 2011, réparties en quatre catégories : 243 grandes entreprises, 5 000 entreprises de taille intermédiaire (ETI), 138 000 petites et moyennes entreprises (PME) et 3 millions de micro-entreprises.
Cette cartographie révèle également que les 243 plus grandes entreprises rassemblent, à elles seules, 4,5 millions de salariés, soit 30 % des effectifs. À l’opposé, les 3 millions de microentreprises, soit 95 % des entreprises présentent en France, emploient 3 millions de salariés, soit 20 % de l’ensemble. On apprend également qu’une partie des entreprises implantées en France sont sous contrôle étranger. Ainsi, 12 % des salariés travaillant en France œuvrent pour un groupe étranger. Ce chiffre atteint les 29 % dans les grandes entreprises.
Sans surprise, le secteur le plus concentré est celui des activités financières et des assurances. Une trentaine de grandes entreprises y emploient 81 % des salariés. L’industrie, ainsi que le secteur de l’information et de la communication, sont organisés autour de grandes entreprises et d’ETI. Dans l’industrie, 80 grandes entreprises emploient 34 % des salariés et 1 600 entreprises intermédiaires en emploient 32 %. Dans l’information et la communication, une quinzaine de grandes entreprises et 240 ETI emploient respectivement 38 % et 29 % des salariés.
www.courriercadres.com 13/04/14.
Après la génération Y, les entreprises vont devoir intégrer la génération Z.
Après la génération Y, une nouvelle génération baptisée «génération Z», les mutants, va bousculer les habitudes et les codes du travail.
«Ces jeunes gens sont nés après 1995. Ils seront sur le marché du travail dans quatre à cinq ans. La crise économique n’est pas un sujet pour eux dans la mesure où c’est leur cadre de vie depuis toujours. Ils en sont les enfants comme ils sont les enfants du monde numérique. Ils sont nourris de la culture Internet. Les entreprises vont vivre une véritable révolution sociologique», poursuit Didier Pitelet.
Pianotant sur leur mobile, jonglant avec leur tablette, ces jeunes hommes et femmes ne font pas la différence entre vie privée et vie professionnelle. Ils ont passé des heures sur les réseaux sociaux. Ils sont à la fois pragmatiques et sans tabou.
«Ils souhaitent avoir un contact direct avec les managers, y compris ayant les plus importantes responsabilités dans l’entreprise. Ils auront une attitude plus créative que leurs aînés», affirme Didier Pitelet. Refusant les rapports d’autorité qui fonctionnent aujourd’hui dans les entreprises, ils souhaitent entretenir des relations plus personnelles et plus directes avec les dirigeants. «Les employeurs vont devoir gagner leur confiance et faire l’effort de décoder leurs codes sans a priori», résume Didier Pitelet. Le temps où le salarié s’engageait en faveur d’une entreprise qui lui offrait un emploi permanent et une réelle sécurité est définitivement révolu. Le besoin irrésistible d’affirmer ses envies personnelles va devenir la règle. Les nouveaux salariés se rêvent en stratèges de leur vie professionnelle.
«Ces bouleversements expliquent pourquoi la marque employeur va devoir évoluer pour jouer un rôle de plus en plus important dans les quinze années à venir», conclut Didier Pitelet.
www.lefigaro.fr 14/04/14.
L’écart de niveau de vie entre retraités et actifs voué à se creuser.
Voilà une étude qui ne va pas rassurer les retraités. Certes, le montant de leur pension continuera de progresser dans les prochaines années. Mais leur niveau de vie risque de se détériorer par rapport à celui des actifs, selon des projections réalisées par l’Insee.
En cause, le fait que les pensions progressent moins rapidement que les salaires. Depuis la fin des années 80 pour le régime général, et 2003 pour la fonction publique, elles sont en effet indexées sur l’inflation, ce qui permet seulement de préserver le pouvoir d’achat des retraités.
Si ces règles de revalorisation sont maintenues en l’état, l’écart de revenus entre les actifs et les retraités est donc amené à s’accroître. D’ici 2060, la pension moyenne de l’ensemble des retraités devrait représenter entre 48 et 57% du revenu d’activité moyen, contre 66% en 2010, estime l’institut de statistiques.
Ce ratio ne prend toutefois pas en compte la taille du ménage, les revenus du patrimoine engrangés, les prestations sociales touchées, les impôts directs payés… En incluant tous ces critères, le niveau de vie des retraités se situerait entre 70 et 85% de celui des actifs à l’horizon 2060, alors qu’il est à peu près équivalent actuellement.
www.capital.fr 16/04/14.
Tourisme.
Le tourisme, principal moteur de l’économie thaïlandaise.
La Thaïlande a réussi à faire du tourisme le principal moteur de son économie. Le secteur emploie 7,6 millions de personnes et participe à hauteur de 7,5% dans la formation du Produit intérieur brut (Pib). Pour arriver à cette prouesse, l’autorité thaïlandaise du tourisme (Tat) déroule, depuis 54 ans, une importante politique de communication.
Le tourisme est un secteur très important dans l’économie thaïlandaise. Selon le vice-gouverneur de l’Autorité thaïlandaise du tourisme (Tat), Juthaporn Rerngronsa, elle contribue à hauteur de 7,5 % dans la formation du Produit intérieur brut (Pib) du pays. En valeur absolue, ce pourcentage représente 983 928,36 millions de Baths, soit environ 31,6 milliards de dollars américains (Usd) (1 Baht est égal à 31,08 Usd). Selon Mme Rerngronsa qui est aussi chargé des marchés Europe, Afrique, Moyen orient et des Amériques, son pays a accueilli 22,353 millions de touristes en 2012. Un chiffre qui va enregistrer une hausse de 18% en 2013 puisque 26,5 millions de touristes ont foulé le sol thaï l’année dernière.
En effet, l’industrie du tourisme est devant l’exportation du riz, la première du pays ces dernières années. Pour réussir ce pari, les autorités ont misé sur plusieurs points. Elles ont mis sur pied, il y a maintenant 54 ans, la Tat qui est chargée de la promotion de la destination. Cette structure logée au ministère du Tourisme et des Sports possède 35 bureaux dans les différentes localités du pays. En plus des agents marketing éparpillés dans les quatre coins du monde, elle a également 27 bureaux répartis sur les cinq continents et 17 web marketeurs.
Le Royaume de Thaïlande dispose de dix aéroports internationaux, dont deux sont situés à Bangkok. Le nouvel aéroport de la capitale, celui de Suvarnabhumi, est le troisième aéroport le plus grand du monde. Il a largement facilité les déplacements des touristes qui visitent le pays et par ricochet à la création d’emplois. En effet, soutient Mme Rerngronsa, le secteur touristique du Royaume a contribué à la création de 7,6 millions d’emplois directs et indirects. La Thaïlande encourage aussi le tourisme intérieur qui a rapporté 20 millions Usd en 2012.
Il met à contribution le secteur privé, à savoir les tours opérateurs, les hôteliers ainsi que tous les secteurs connexes. De plus en plus, le pays se focalise sur les niches comme le Brésil, le Canada, la Pologne, l’Afrique. D’ailleurs, 200.000 touristes ont quitté l’année dernière le continent africain pour le royaume. Plus du tiers de ces touristes africains, à savoir 70.000 personnes, viennent de l’Afrique du Sud. Pour sa part, le Sénégal a envoyé 1.055 touristes dans ce pays d’Asie du Sud Est.
Outre le tourisme balnéaire, « le pays aux mille sourires », est connu pour son hospitalité. Il est aussi réputé pour le tourisme médical, le golf et le tourisme culturel. Il mise aussi sur de nouveaux concepts, comme la promotion des lunes de miel, la méditation et les études. Connu pour ses milliers de temples, la Thaïlande est un passage obligé pour les bouddhistes et tous ceux qui sont férus de reliques historiques. En témoigne l’importante fréquentation des temples comme le « Grand Palace », l’ancienne résidence des rois à Bangkok qui accueille quotidiennement dix mille visiteurs ou celui du « Golden Buddha », fait avec 5,6 tonnes d’or massif.
www.lesoleil.sn 12/04/14/.
Top départ pour un parc Ferrari en Espagne.
Après Abu Dhabi, Ferrari renouvelle l’expérience du parc à thème en Espagne. La marque a signé un accord avec le parc d’attraction PortAventura pour le développement d’un nouveau Ferrari Land au sein du complexe PortAventura, situé à proximité de Barcelone.
Le complexe de loisirs dédié à la marque automobile représente un investissement de plus de 100 millions d’euros. Il sera construit sur une surface de 75 000 mètres carrés et comprendra un hôtel cinq étoiles de 250 chambres, des restaurants, des magasins et des installations propres à Ferrari, comme un espace de simulateur de courses automobiles et plusieurs autres attractions, dont le plus grand et rapide accélérateur vertical d’Europe. Le top départ du projet et donné et l’ouverture du Ferrari Land est prévue pour l’année 2016.
http://hospitality-on.com 14/04/14.