Revue de presse économique du 10 février 2014
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
1er au 10 Février 2014
Aérien.
Le trafic aérien devrait croître encore plus vite en 2014.
Malgré un environnement économique difficile, la demande de transport aérien reste dynamique. En 2013, le trafic passagers mondial a poursuivi sa progression, avec une hausse de 5,2% par rapport à l’année précédente, selon l’association internationale du transport aérien (IATA). La barre des 3 milliards de passagers a été franchie. Le trafic passagers généré par des vols internationaux a progressé de 5,4% tandis que le trafic domestique affiche une hausse de 4,9%.
« Nous avons enregistré une forte croissance de la demande en 2013, dans un environnement économique très difficile », s’est enthousiasmé Tony Tyler, directeur général de l’IATA, en rappelant que l’aviation commerciale fête cette année son 100e anniversaire.
En 2014, cette croissance devrait s’accélérer. En décembre, Tony Tyler tablait en effet sur une progression de 6%, à plus de 3,3 milliards de passagers.
La plus forte croissance a été une nouvelle fois relevée auprès des compagnies du Moyen-Orient (+12,1%) comme Emirates (Dubai), Etihad airways (Abu Dhabi) Qatar Airways, mais le rythme a légèrement diminué par rapport à l’an dernier où le trafic avait bondi de 15,4% (sur 2011). Néanmoins, au regard de leur plan de flotte et de leur stratégie d’expansion, les compagnies du Moyen-Orient vont continuer leur développement à marche forcée dans les années à venir. Lors du salon de l’aéronautique de Dubaï en novembre 2013, les compagnies du Golfe – Emirates, Qatar Airways, FlyDubai, Etihad – ont passé pour près de 150 milliards de dollars de commandes auprès d’Airbus et de Boeing.
Viennent ensuite les compagnies de l’Asie-Pacifique (+7,1%), d’Amérique Latine (+6,3%) et d’Afrique (+5,2%).
A l’autre bout de l’échelle, les croissances les plus faibles ont été relevées en Amérique du Nord (+2,3%) et en Europe (+3,8%). Selon l’Iata, une légère amélioration de la situation économique dans la zone euro depuis le deuxième trimestre, et un indice de confiance des consommateurs et des milieux d’affaires plus forts ont soutenu la demande.
www.latribune.fr 07/02/14.
Dubaï devance Roissy.
Dans le classement 2013 des 10 aéroports les plus fréquentés du monde, Roissy Charles-de-Gaulle se fait doubler par l’aéroport de Dubaï. En 2006, alors que l’Emirat n’entrait pas dans le classement ACI des 30 plus gros aéroports du monde, il se classe huitième l’an dernier, symbolisant la montée en puissance de la zone Asie et du Moyen-Orient…et le déclin de l’Europe ?
Son meilleur classement, c’est en 2008 que l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle l’a obtenu avec la 5ème place. Loin derrière Atlanta, l’inamovible premier, il n’était devancé que par Chicago o’Hare, Londres Heathrow et Tokyo Haneda. Mais déjà, Dubaï pointait à la vingtième place du classement, Beijing à la huitième, alors que Francfort chutait à la neuvième. C’était juste au début de la crise.
Cinq ans plus tard, si Atlanta pointe toujours à la première place avec 98,6 millions de passagers, notamment domestiques grâce au Hub de Delta Airlines, Beijing se classe désormais deuxième avec 85,6 millions de passagers, 31 millions de plus qu’en 2008 !
Toujours premier aéroport européen, Londres n’est plus que le quatrième mondial, Paris CDG recule à la neuvième place alors que Francfort sort du Top 10 et pointe désormais à la 13ème. En résumé, l’Europe est à la ramasse… Tout un symbole des modifications qui s’opèrent dans notre monde.
www.pagtour.net 06/02/14.
Économie.
Taux de rendement moyen 2013 de 2,80% pour l’assurance vie en euros.
Les performances des fonds en euros ont subi une diminution d’un dixième de point, passant de 2,90% nettes de frais et avant prélèvements sociaux en 2012 à 2,80% en 2013 selon la FFSA. Une moyenne qui cache d’importantes disparités selon les contrats d’assurance vie.
Les taux de rendement des fonds et contrats d’assurance vie en euros étaient attendus en baisse, dans une fourchette de 2,60% à 2,80% pour 2013. C’est finalement la borne haute qui devrait être atteinte d’après les résultats préliminaires de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) communiqués le 30 janvier 2014, soit une performance moyenne nette de frais de gestion et avant prélèvements sociaux de 2,80% à comparer à une participation aux bénéfices (PB) de 2,90% attribuée en 2012.
Pour les responsables de la FFSA, ce repli limité démontre tout l’intérêt que représente l’assurance vie en euros pour les épargnants. « Le fonds en euros permet de lisser considérablement l’évolution des taux de rendement dans des conditions erratiques sur les marchés des taux et des actions », estime Jean-François Lequoy, délégué général démissionnaire, en partance pour Natixis Assurances. Les faits lui donnent raison : les TME, indicateur de référence des taux obligataires à long terme, ont vu leur taux moyen tomber de 2,6% à 2,3% entre 2012 et 2013.
www.toutsurlassurancevie.com 02/02/14.
Emplois.
Les embauches en CDI sont reparties à la baisse au 4ème trimestre 2013.
Après deux trimestres consécutifs de hausse, les embauches en CDI sont reparties à la baisse au cours des trois derniers mois de l’année 2013 (-3,6%), d’après les données publiées jeudi par l’Acoss. Ce repli concerne toutes les tailles d’entreprises : -3,5% pour celles de 0 à 19 salariés et -3,8% pour celles de plus de 20 employés.
A l’inverse, les embauches de plus d’un mois en CDD continuent de progresser, mais sur un rythme plus lent (+ 0,5% après +3%). CDD et CDI confondus, les embauches de plus d’un mois ont reculé sur la période dans les trois principaux secteurs d’activité : – 1,7% dans l’industrie, – 1,8% dans le BTP et – 1% dans le tertiaire.
Au quatrième trimestre, l’Acoss observe une nette progression des embauches de plus d’un mois dans le secteur public hors fonctionnaires (+2,7%) par rapport aux trois mois précédents, alors qu’elles reculent de 1,6% dans le privé. En données brutes, elles sont toutefois plus nombreuses dans le privé (1,5 million contre 156.000). Une évolution qui s’explique par la montée en charge des emplois d’avenir. Plus de 100.000 contrats de ce type financés à 75% par l’Etat et à destination des jeunes peu qualifiés ont été signés à la fin 2013. Cela n’a toutefois pas permis au gouvernement d’inverser la courbe du chômage fin 2013, en dépit d’un repli observé chez les moins de 25 ans.
www.boursorama.com 01/02/14.
Environnement.
Climat : 2013, année de tous les records.
L’année 2013 se classe au sixième rang des plus chaudes, ex-aequo avec 2007, la température moyenne à la surface des terres et des océans dépassant de 0,50 °C la normale calculée pour la période 1961-1990, indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Treize des quatorze années les plus chaudes enregistrées depuis 1850 l’ont été au XXIe siècle, avec 2010 et 2005 détenant le record.
Dans leur dernier état des lieux de la planète, les climatologues du Giec ont rappelé que la Terre s’est réchauffée de 0,8 °C environ depuis l’époque préindustrielle, un réchauffement dont les activités humaines sont principalement responsables. En fonction de nos émissions futures, le thermomètre devrait encore gagner de 0,3 °C à 4,8 °C d’ici 2100 alors que l’objectif que se sont fixé les 195 pays négociant sous l’égide de l’ONU est de limiter le réchauffement à 2 °C par rapport à l’époque préindustrielle pour éviter les pires conséquences.
Niveau de la mer « record » en mars.
Le niveau de la mer, qui s’élève sous l’effet de la dilatation thermique et de la contribution des glaciers terrestres et des calottes de l’Antarctique et du Groenland, a atteint un « record » en mars, a souligné en novembre l’OMM. Le niveau de la mer s’est élevé à « un rythme moyen de 3,2 millimètres par an (…) proche du rythme d’environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010, et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle », selon l’OMM.
En septembre, le Giec avait revu à la hausse ses projections concernant le niveau de la mer, menace pour les petits États insulaires du Pacifique mais aussi de très nombres mégalopoles côtières d’Asie ou de la côte est des États-Unis, en évoquant une hausse probable de 26 à 82 cm d’ici la fin du siècle.
Des événements extrêmes marquants .
Le principal événement météorologique marquant a été en 2013 le typhon Haiyan qui a dévasté le 8 novembre des îles du centre des Philippines, faisant près de 8 000 morts et disparus. Les climatologues n’attribuent pas directement ce type de cyclones tropicaux au changement climatique, mais soulignent que certains événements extrêmes comme les vagues de chaleur ou les fortes pluies devraient être plus fréquents et plus intenses dans les décennies à venir.
Selon l’Agence océanique et atmosphérique américaine (Noaa), plusieurs régions de la planète ont vécu des années chaudes record, comme l’Australie, des régions d’Asie centrale, l’ouest de l’Éthiopie ou l’est de la Tanzanie.
En 2013, la banquise arctique a de nouveau enregistré l’une de ses étendues les plus faibles jamais observées (6e plus faible depuis le début des mesures par satellite en 1979) même si elle n’a pas atteint le minimum absolu de 2012.
www.lepoint.fr 06/02/14.
Fer.
La SNCF renforce son activité d’agence de voyage.
Pour vendre davantage de billets TGV, la SNCF va accentuer le rôle d’agence de voyage de son site Voyages-sncf.com. Yves Tyrode, le directeur général du site, a annoncé ce jeudi le lancement par la SNCF des Instants V, une offre qui permet d’acheter en une seule fois les places pour un concert, une exposition ou un match de rugby, et les billets TGV pour se rendre sur place. Le tout en cinq clics. « Nous avons constaté que 65 % des Français ont renoncé à des sorties ou à des loisirs pour des raisons de complexité de transport et d’éloignement », avance Yves Tyrode.
La nouvelle offre vise à simplifier pour le client l’organisation de courts séjours en France. Les évènements proposés sont regroupés sous cinq thématiques : concerts et spectacles, sport, festivals, musées et enfin parc d’attractions. La Réunion des musées nationaux, l’Opéra de Lyon et la Ligue nationale de Rugby, font partie des premier partenaires. Cette offre de package était jusque là réalisée ponctuellement, sur certain évènements. Avec les Instants V, elle sera industrialisée et proposée à grande échelle.
Un accord a été signé avec France Billet (filiale de la FNAC), numéro un de la billetterie en France, et une place de marché digitale regroupant les différents partenaires a été créée pour l’occasion. « C’est un challenge technologique énorme et inédit. 20 personnes ont travaillé dessus pendant deux ans », insiste le dirigeant de Voyages-sncf.com
Ces packages devraient intégrer d’ici à quelques mois des propositions d’hôtels. S’y adjoindra ensuite, dans la logique de « déplacement porte-à-porte » qui guide le nouveau plan stratégique de la SNCF, les moyens de transport pour rejoindre le stade ou le musée. Un vrai travail de tour-opérateur, en somme. Avec les Instants V, le site de la compagnie ferroviaire vise 10 % de nouveaux voyageurs, soit 1 million de clients, d’ici à 2017.
www.lesechos.fr 06/01/14.
Fiscalité.
Une réforme de l’Impôt sur les sociétés dès 2015.
Une réforme de l’Impôt sur les sociétés dès 2015 Dès 2015, l’impôt sur les bénéfices pourrait être abaissé mais son assiette élargie afin d’en répartir différemment la charge.
Avec l’ouverture des Assises de la fiscalité, le gouvernement souhaite mettre en route différents projets de réforme visant à alléger les contributions sur les entreprises. Des mesures concrètes pourraient, dès 2015, modifier l’impôt sur les Sociétés, selon deux axes : le premier consisterait à harmoniser son taux avec les principaux partenaires européens de la France, et le second à en redéfinir l’assiette de manière à préserver les entreprises qui réalisent de gros chiffres d’affaires mais dégagent peu de bénéfices.
L’idée principale serait donc de rapprocher le poids de l’IS français sur celui de l’Allemagne (30%). En France, le taux de cet impôt est aujourd’hui de 33,33%. Il frappe toutes les entreprises réalisant au moins 38 000 euros de bénéfices mais, dans les faits, beaucoup de grandes entreprises échappent à ce taux facial par le biais des mécanismes d’optimisation qui leur permettent notamment de déduire de l’assiette les intérêts d’emprunt.
Afin d’éviter que l’IS ne pèse trop sur l’activité des PME, le gouvernement envisagerait de le basculer du chiffre d’affaires vers l’ensemble des résultats d’exploitation. Mais cette tentative avait déjà échoué à l’automne dernier lorsque Matignon avait, sous la pression du patronat dû retirer un projet de taxe sur l’EBE (Excédent brut d’exploitation).
Autre chantier : alléger l’ensemble de la charge fiscale sur les entreprises en en retirant certaines taxes les moins utiles : « Il y en a 150, une cinquantaine ont un rendement très faibles, certaines coûtent plus cher qu’elles ne rapportent » avait expliqué le ministre du Budget Bernard Cazeneuve.
Ces différentes mesures s’inscriraient dans le Pacte de Responsabilité dévoilé le 14 janvier dernier par le président de la République François Hollande, qui prévoit notamment une baisse de charges patronales de 30 milliards d’euros.
www.creation-entreprise.fr 04/02/14.
Nouvelles Technologies.
L’e-commerce franchit la barre des 50 milliards d’euros.
Les ventes ont continué de progresser malgré un recul du panier moyen lié au contexte économique.
Un cap est franchi par l’e-commerce: les Français ont dépensé plus de 50 milliards d’euros sur Internet l’an passé. C’est six fois plus qu’il y a huit ans! Avec une croissance de 13,5 % en 2013, les ventes sur Internet ont progressé huit fois plus vite que le commerce traditionnel (+ 1,8 %). «Dans le contexte économique actuel, cela montre la capacité de ce secteur à résister à la crise», constate Marc Lolivier, délégué général de la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad). La France reste dans le peloton de tête européen (à la troisième place), derrière le Royaume-Uni (100 milliards) et l’Allemagne (60 milliards).
Des voyages à l’habillement en passant par les produits culturels, Internet est désormais indispensable aux Français: 60 % d’entre eux l’ont utilisé au moins une fois l’an passé pour leur shopping. La demande est à la fois tirée par l’arrivée de nouveaux acheteurs en ligne (+ 5 % sur un an, selon Médiamétrie) et par l’augmentation de la fréquence d’achats: chaque Français effectue en moyenne dix-huit transactions par an (contre seize en 2012). L’augmentation du nombre de sites Web – 138.000 au total (+ 17 %) – a également dopé les ventes. Enfin, le dynamisme des distributeurs – de la Fnac à Carrefour en passant par Leroy Merlin – a convaincu de nombreux consommateurs de franchir le pas. «Les enseignes ont mis le pied sur l’accélérateur en matière d’e-commerce, confirme Marc Lolivier. C’est la première fois qu’ils figurent dans le top 15 des sites les plus visités en France.» C’est dans la beauté, l’équipement de la maison et l’alimentaire – grâce à l’essor du drive – que les achats ont augmenté le plus vite. Et ce sont les seniors, par effet de rattrapage, qui y ont mis le plus d’ardeur. Le développement des marketplace a permis de démultiplier les ventes.
Phénomène nouveau, le bond des achats sur smartphones et de tablettes, qui ont doublé en un an (plus de 2,5 milliards d’euros dépensés). Qu’il s’agisse de high-tech ou de bijoux, les Français s’autorisent désormais à acheter des produits à plus de 1000 euros en pianotant sur leur téléphone.
Cette progression des achats sur Internet compense finalement le recul du panier moyen. En raison de la crise, pour la deuxième année consécutive, le montant moyen des transactions recule (- 3,5 % en 2013) en raison des arbitrages budgétaires. À 84,50 euros, c’est le montant le plus bas depuis huit ans. Ce recul s’explique aussi par la chasse aux promotions et aux petits prix. «Sur Internet, explique Marc Lolivier, la pression sur les prix est beaucoup plus importante car la comparaison y est beaucoup plus facile. Il y a toujours un concurrent à portée de souris.»
www.boursorama.com 01/02/14.
Les consommateurs exigent une meilleure liaison entre les magasins et internet.
Même si les ventes en ligne progressent régulièrement, les magasins physiques restent un canal d’achat privilégié des consommateurs, qui demandent toutefois à ces derniers de s’adapter à ces nouveaux outils numériques et d’offrir de nouveaux services pour conserver leur attractivité, indique jeudi l’Observatoire Cetelem.
Selon cette étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 7.918 personnes dans 12 pays européens, 54% des personnes interrogées feront toujours à l’avenir prioritairement leurs achats dans des points de vente physiques, malgré les perspectives de croissance importantes des ventes en ligne – 125 milliards d’euros à l’horizon 2020 selon le BIPE.
Loin d’avoir tué les magasins comme certains le craignaient il y a quelques années, le e-commerce est paradoxalement devenu un des vecteurs de l’attractivité des boutiques.
Ainsi, 73% des consommateurs européens déclarent qu’un bon site internet contribue à leur envie d’aller découvrir aussi le magasin physique de l’enseigne concernée.
Par ailleurs, les boutiques restent encore les seules à pouvoir offrir aux clients la possibilité de toucher et d’essayer les produits, ce qui est devenu le principal frein à l’achat en ligne pour 66% des Européens (+7 points).
« Aujourd’hui on ne peut plus parler d’achat online ou offline, les clients sont en permanence connectés où qu’ils soient et exigent des enseignes qu’elles proposent un passage constant et facile entre les différents canaux d’achat », a commenté jeudi Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire.
Actuellement, 55% des Européens utilisent déjà à la fois le canal internet et celui de la vente physique pour leur shopping.
Malgré tout, internet a également changé les habitudes de consommation et renforcé les exigences des clients vis-à-vis des magasins. Ceux-ci doivent désormais fournir les mêmes avantages que le web, à savoir une offre élargie et une rapidité dans le parcours d’achat.
Ainsi 73% des Européens réclament la mise en place d’espace « clic & collect » permettant de récupérer en boutique des achats fait sur internet, 71% veulent pouvoir commander depuis le magasin des produits qui n’y sont pas disponibles, via des bornes internet, et 58% souhaitent pouvoir payer plus rapidement via par exemple les smartphones, sans avoir à attendre en caisse.
Le rôle des vendeurs dans les magasins du futur sera également primordial selon 75% des personnes interrogées, à la condition que ceux-ci disposent d’une véritable expertise (66%) et d’une qualité de conseil éclairée (62%), alors même que les consommateurs sont devenus de plus en plus informés.
Enfin, les magasins du futur devront être à même de proposer de nouveaux services pour satisfaire les nouvelles attentes des consommateurs.
Ainsi, près de huit Européens sur dix souhaitent que les boutiques prennent en charge les reprises de matériel usagé, 61% veulent avoir des places de parking réservées lorsqu’ils viennent faire leurs courses, 60% veulent pouvoir trouver une offre de produits d’occasion en boutique, tandis que 57% réclament des espaces garderies et que 47% veulent que les magasins leur proposent des activités de loisirs (type cours de cuisine) et pas seulement des objets à acheter.
http://lentreprise.lexpress.fr 06/02/14.
Ressources Humaines.
Offres d’emploi : pourquoi les entreprises ne répondent pas aux candidats.
En France, les entreprises répondent peu aux candidats qui postulent à leurs annonces: selon un sondage réalisé par OpinionWay à la demande du site JOBaProximite, 6% de ces demandeurs d’emploi, qu’ils soient (reconnus) chômeurs, étudiants, travailleurs indépendants ou salariés désireux de changer d’employeur, ne reçoivent aucune réponse. Pour 47% des sondés, avoir des nouvelles de leurs destinataires est une chose « rare ».
C’est pire pour un chômeur (72%), mais c’est à peine mieux pour un salarié (51%) ou un étudiant (50%). Sans surprise, les plus de 50 ans sont les moins bien considérés (57% ne reçoivent pas de réponse), mais le phénomène est fort aussi chez les postulants les plus jeunes situés dans la tranche 25-34 ans (43%).
Pour 39% des postulants, cette absence de retour s’explique par un « manque de temps » et/ou d’une volonté pour les entreprises de limiter les coûts. 78% estiment que les employeurs procèdent à un tri des candidatures et ne répondent qu’à celles qui les intéressent, là aussi dans un souci d’optimisation.
La majorité des sondés déplore cet état de fait (41% l’interprètent comme un manque de respect) : 89% jugent qu’il leur serait utile de connaître les raison de leur « recalage » : 79% considèrent que l’exposition de motifs leur permettrait de s’améliorer et 62% de rendre plus efficace leur recherche d’emploi. Pour 17%, recevoir une réponse, même à travers un courrier-type, leur permet de garder le moral.
OpinionWay soulignent cependant que 46% des postulants reçoivent régulièrement des réponses, même si ce n’est pas systématique dans 42% des cas.
www.creation-entreprise.fr 08/02/14.
Sociétal.
Près des deux tiers des Français craignent de basculer dans la précarité.
Les Français ont de plus en plus de mal à finir le mois. Selon une étude, dirigée pour l’Observatoire BFM Business et publiée jeudi, 31 % des 1055 personnes interrogées affirment avoir des revenus insuffisants pour boucler leur budget. Ils n’étaient que 22 % l’année dernière à déclarer les mêmes difficultés. Pire, leur nombre a crû de 8 point en seulement 6 mois précise l’étude. Un Français sur cinq avouent ainsi devoir puiser dans ses économies – au lieu de 14 % en janvier 2013- et 11 % expliquent devoir faire appel à une aide extérieure, voire contracter un crédit.
Autre fait saisissant, plus d’un Français sur deux (55 %) a le sentiment de devoir se contenter de l’essentiel voire d’un peu moins, sacrifiant notamment le budget loisirs et l’habillement. 18 % des personnes interrogées confessent même devoir renoncer à des dépenses essentielles, telles que la santé, l’alimentation ou encore le logement. C’est 10 points de plus qu’en janvier dernier.
Parmi les foyers le plus concernés par ces difficultés, près d’un sur deux (49 %) a des revenus nets mensuels inférieurs à 1.200 euros, 42 % sont des familles nombreuses (5 personnes et plus) et (40 %) sont jeunes (entre 18 et 24 ans). Mais au final, près des deux tiers des Français (63 %) craignent de basculer un jour dans la précarité, contre 59 % l’année dernière.
Cette inquiétude s’expliquerait notamment par l’appréciation de la politique fiscale du gouvernement. Ainsi, plus des trois quarts (78 %) des ménages interrogés ressentent une augmentation, voire une forte augmentation (30 %) des impôts et cotisations sociales. C’est particulièrement le cas des ménages de la classe moyenne, dont le revenu excède 3000 euros brut par mois.
www.lefigaro.fr 31/0/14.
Près d’un salarié de PME sur deux est tenté par l’entrepreneuriat.
L’entrepreneuriat fait rêver un Français sur trois ! C’est du moins l’enseignement principal tiré d’un sondage* mené par l’Institut Think et OpinionWay à l’occasion de la 21ème édition du Salon des Entrepreneurs. Ainsi, pas moins de 31 % des Français disent avoir envie de créer ou reprendre un jour une entreprise. Soit un vivier de 15 millions d’entrepreneurs potentiels (sur une base de 51 millions de Français âgés de 18 ans et plus, d’après les chiffres de l’Insee de janvier 2014).
Ce pourcentage grimpe même à 44 % chez les salariés de TPE-PME (vs. 24% chez les salariés de grands groupes), à 46 % chez les cadres supérieurs (vs. 17 % chez les professions intermédiaires) et à 52 % chez les 18-34 ans (vs. 18 % chez les 50 ans et plus). Au final, 2,4 millions de Français ont même déjà préparé leur projet et envisagent de le lancer d’ici 2 ans. Un réservoir important au regard des 550 000 créations annuelles.
www.chefdentreprise.com 04/02//14
Les Français pensent qu’il faut au minimum 1.490 euros pour joindre les deux bouts.
Les Français estiment qu’une personne seule a besoin au minimum de 1.490 euros par mois pour vivre, selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée mercredi 5 février.
A la question « selon vous, pour vivre, quel est le montant dont doit disposer au minimum un individu par mois? », les personnes interrogées par l’institut BVA répondent en moyenne 1.490 euros.
Ce montant augmente davantage que les prix: il est supérieur de 75 euros par rapport à 2008, inflation déduite. Il varie en fonction des revenus, les cadres et professions libérales citant 1.560 euros en moyenne, les ménages les moins riches évoquant 1.410 euros.
Les habitants de l’agglomération parisienne citent un revenu supérieur (1.620 euros), tandis que ceux des communes de moins de 20.000 habitants évoquent un montant inférieur (1.430 euros).
A titre de comparaison, selon l’Insee, le niveau de vie médian après impôts s’élevait en 2011 à 1.630 euros par mois, c’est-à-dire que la moitié des Français gagne moins, l’autre moitié gagne plus. La même année, 8,7 millions de personnes vivaient avec moins de 977 euros par mois (seuil de pauvreté). Selon l’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie de l’Insee faite en 2010, le revenu minimal moyen dont les ménages disent avoir besoin pour pouvoir joindre les deux bouts est de 2.270 euros.
Ce baromètre, publié chaque année, montre également que « les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales »: ainsi, neuf sur dix estiment que les inégalités ont augmenté ces cinq dernières années (sept sur dix partageaient ce constat en 2000).
Si 42% des personnes consultées considèrent les inégalités de revenus comme les plus répandues, ce sont les inégalités d’accès aux soins qui arrivent en tête des plus inacceptables (22%), devant les revenus (19%) et le logement (16%).
Les Français sont plus critiques sur l’accès aux soins que sur leur qualité: huit sur dix sont satisfaits de la qualité des soins dispensés par les médecins et les dentistes, sept sur dix de celle des hôpitaux, six sur dix de celle des cliniques.
Mais six Français sur dix estiment que cette qualité dépend des revenus, ainsi que du lieu d’habitation. La satisfaction quant à l’accès aux soins des médecins et des dentistes a chuté de dix points entre 2007 et 2013 (82% à 68% pour les médecins, 81% à 70% pour les dentistes).
www.challenges.fr 05/02/14.
Tourisme.
Tourisme: Le Maroc tire son épingle du jeu.
Le Maroc a franchi en 2013, et pour la première fois, la barre de 10,46 millions de touristes, soit un taux de croissance de 7% par rapport à l’année précédente, s’est félicité, jeudi, Lahcen Haddad, ministre du Tourisme. « Le Maroc est l’un des rares pays de la région à avoir réalisé cette performance », a-t-il souligné au terme de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Le nombre des nuitées a lui aussi augmenté de 9% en 2013.
Les marchés émetteurs les plus dynamiques sont l’Allemagne et la Grande Bretagne, suivis de l’Italie, de la France et de l’Espagne. Parmi les 10,46 millions de touristes ayant visité le Maroc, le ministère du Tourisme a comptabilisé les ressortissants marocains résidant à l’étranger. « On doit les comptabiliser conformément à l’usage international », a dit Haddad. Répondant à une question de Le360, ce dernier s’est engagé à assurer aux touristes marocains et étrangers « un produit touristique de haute valeur qui prend en compte le bon rapport qualité-prix ».
« Nous voulons que notre produit soit compétitif mais en même temps de qualité. La valeur ajoutée encourage le flux des recettes », a affirmé le ministre du Tourisme. Il a aussi promis de promouvoir le tourisme interne en offrant des « opportunités diversifiées et garanties ». A propos des provinces du Sud, Haddad a rappelé avoir conclu avec trois régions des conventions pour développer les infrastructures touristiques, notamment à Dakhla et Tan Tan.
www.le360.ma/fr/ 01/02/14.