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  • 31 janvier 2014
  • Par APST

Revue de presse économique du 31 janvier 2014

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

20 au 31 Janvier 2014

Aérien.

2013 : 172 millions de passagers en France.

L’Union des Aéroports Français (UAF) a révélé le nouveau record de trafic dans les plateformes tricolores à 172 millions de passagers, en hausse de 2% par rapport à l’année précédente.
Dans un communiqué succinct avant de présenter ses statistiques complètes le mois prochain, l’UAF explique que ce résultat record en fait « l’un des secteurs les plus dynamiques et porteurs de croissance de l’économie nationale ». Le nombre de passagers ayant transité l’année dernière dans les aéroports français est « d’autant plus remarquable qu’il s’accompagne d’une diminution des mouvements d’avions: inférieurs à 1 900 000 l’an passé, ils baissent de plus de 30 000 par rapport à 2012, soit l’équivalent du trafic total d’un aéroport comme Beauvais ou Strasbourg ». Cette tendance, observée depuis 2009, résulte notamment d’un « meilleur emport moyen dû à l’utilisation de plus gros modules et d’efforts effectués par les compagnies aériennes pour un meilleur taux de remplissage ».
Si l’UAF rappelle que les deux aéroports parisiens ont pour la première fois dépassé la barre des 90 millions de passagers (+0,7% à CDG, +3,8% à Orly), elle souligne que dans les autres aéroports métropolitains, les chiffres recouvrent des différences sensibles entre les catégories. Les augmentations de trafic « des grands aéroports se situent dans la moyenne, voire nettement au-dessus pour certains (Bâle-Mulhouse, Nantes), tandis que les plateformes de taille plus modeste affichent des résultats plus disparates. On peut souligner la bonne performance de Lille (+ 19%), de Montpellier et des deux principaux aéroports corses (plus de 10% d’augmentation). La poursuite du développement des compagnies à bas coûts explique pour une large part les bons résultats de ces aéroports ».
www.air-journal.fr 29/01/14.

Entrée aux USA : la solution vient des Emirats Arabes Unis.

Pour éviter de passer des heures pour les formalités d’immigration et de douane à New York, c’est simple, il faut passer par Abu Dhabi. Explications.
Voler entre Abu Dhabi et les États-Unis avec Etihad Airlines est aussi simple que de prendre un vol intérieur aux US. Et si, à votre arrivée sur le territoire américain, vous avez une connexion avec une compagnie aérienne partenaire d’Etihad comme JetBlue par exemple, pas de douane ou de temps perdu à l’immigration.
Les formalités de douane et d’immigration des États-Unis s’effectuent au départ des Emirats Arabes Unis. Un peu comme cela se fait à Nassau. Mais, la grande différence avec les Bahamas, c’est que le gouvernement des Émirats arabes unis paye 85 % de la facture du personnel américain à Abu Dhabi. C’est un avantage indéniable pour quiconque de voler sur Etihad pour aller aux US. Il s’agit également du premier dispositif de pré-inspection adopté avec un autre pays depuis les années 1980.
www.pagtour.net 30/01/14.

Consommation.

Le panier moyen des consommateurs a vu son prix baisser en 2013 (Familles rurales).

Après avoir augmenté de 3,49% en 2012 à un niveau historiquement élevé, le panier moyen des consommateurs a baissé en 2013 (-1,32%), et ce presque dans toutes les catégories de produits, relève Familles rurales dans son Observatoire annuel des prix à paraître mardi dans La Croix.
« C’est une pause bienvenue dans cette période de crise où les salaires sont gelés tandis que le coût d’autres services augmente, comme le gaz et l’électricité », explique le président de l’association de consommateurs Thierry Damien, cité dans le quotidien.
Garni d’eau, de biscuits, de jus de fruits, de desserts, de confitures, de produits laitiers, de lessive ou encore de produits d’hygiène, le panier de Familles Rurales s’est acheté en moyenne à 135,26 euros en 2013 contre 137,07 euros en 2012, revenant ainsi à son niveau de 2011, selon les six relevés effectués dans plusieurs dizaines de magasins.
Dans son panel, l’association compare les prix par type de magasins (hyper, supermarchés, magasins de proximité et hard-discount) mais aussi par catégories de produits (marques nationales, marques de distributeurs, premiers prix).
Ce sont les « premiers prix » qui enregistrent la baisse la plus importante (-4,32%), « cette gamme de produits étant par ailleurs soumise depuis 2008 aux plus fortes variations » selon l’étude.
Mais presque toutes les catégories de produits constituant le panel et toutes les surfaces de vente sont concernées par cette baisse, même si celle-ci n’est « pas forcément perçue par les consommateurs », souligne M. Damien.
La baisse constatée s’explique principalement par la concurrence acharnée entre les enseignes, les hypermarchés tentant de contrer le hard-discount en étant très compétitifs sur les prix des produits d’entrée de gamme, avec en filigrane des conséquences inévitables sur les fournisseurs.
Comme en 2012, le panel « marques nationales » est moins cher dans les supermarchés alors que ce sont les hypermarchés qui pratiquent les meilleurs prix pour les « marques de distributeur » et les produits « premiers prix ».
Concernant cette catégorie, l’écart s’est encore accru entre les hard-discounters où le panier moyen « premiers prix » est paradoxalement le plus cher à 103,65 euros, comparé aux supermarchés (94,13 euros) et surtout aux hypers (90,4 euros).
L’enquête a été réalisée par un réseau de 80 personnes issues de 37 départements. Les relevés sont faits tous les deux mois.
www.lesechos.fr 21/01/14.

Conjoncture.

Davos : les patrons voient la crise derrière eux.

L’économie mondiale va beaucoup mieux. Alors que le FMI et la Banque mondiale viennent de réviser à la hausse leurs prévisions de croissance, les chefs d’entreprises se montrent également beaucoup plus confiants qu’il y a un an à la même époque. Selon le sondage que réalise traditionnellement le groupe de conseil Price Waterhouse Coopers (PWC) à l’ouverture du Forum économique mondial de Davos, la proportion de chefs d’entreprises qui se déclarent optimistes sur les douze prochains mois a plus que doublé, passant de 18% il y a un an, à 44% aujourd’hui.
À l’inverse ils ne sont plus que 7% à redouter un recul important de l’activité économique mondiale en 2014, alors que 28% émettaient un tel pronostic négatif il y a un an.
www.boursorama.com 22/01/14.

Bilan de l’activité Mice en 2013 avec les hôteliers français.

Alors que les entreprises établies sur le territoire français absorbent encore les effets de la crise économique et des augmentations successives de la pression fiscale ces dernières années, le ralentissement de leurs dépenses se fait ressentir sur l’activité des hôteliers hexagonaux, comme le montrent les résultats d’un sondage réalisé par Hospitality ON auprès des professionnels français, avec Olakala. 62% des répondants estiment ainsi que leur volume d’activité lié au Mice a diminué sur l’ensemble de l’année 2013, et la baisse dépasse les 10% pour la majorité d’entre eux. Seuls 22% des hôteliers sondés constatent une amélioration, qui va rarement au-delà des 5%.
La tendance à la baisse correspond à l’allègement des budgets des entreprises alloués à l’activité Mice, que constatent 71% des répondants au sondage. Les voyageurs professionnels ont alors dû adapter leurs comportements à la morosité économique ambiante, et sont aujourd’hui moins nombreux à se déplacer selon 89% des professionnels interrogés par Hospitality ON. D’autres changements pèsent également dans la balance, soit le raccourcissent de la durée des séjours, cité par 71% des répondants, et le choix de destinations plus proches donc moins onéreuses, cité par 70% des sondés. Une autre tendance est également soulignée par 19% des personnes interrogées, celle des réservations effectuées de plus en plus tardivement.
http://hospitality-on.com 27/01/13.

Soldes d’hiver: ventes stables pendant la première quinzaine.

A l’issue de la première quinzaine des soldes d’hiver, les commerçants enregistrent une stabilité de leurs ventes par rapport à l’année dernière mais ils craignent une évolution négative pour les semaines restantes, selon les données de l’Institut français de la mode (IFM) publiées dimanche.
Les ventes des deux premières semaines de soldes ont été équivalentes à celles de la même période de 2013, qui était elle-même en recul de 2% par rapport à l’année précédente, rapporte l’IFM dans un communiqué.
Les magasins indépendants multimarques et les chaînes spécialisées ont enregistré une hausse de leur activité entre 0% et 5%, tandis que le chiffre d’affaires des grands magasins est resté stable.
Les grandes chaînes et et magasins populaires ont en revanche subi un recul de leurs ventes s’établissant entre 5% et 10%.
« Les perspectives pour les semaines de soldes restantes ne semblent pas favorables », avertit l’Institut, qui pointe que « les évolutions d’activité commerciale attendues par les distributeurs sont négatives pour 45 % d’entre eux, seuls 11 % les jugeant favorables ».
http://www.la-croix.com 27/01/14.

Économie.

Les investissements directs étrangers en France ont chuté de 77 % en 2013.

Les IDE, ces mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger, ont crû de 11 % sur l’ensemble de la planète en 2013, pour s’établir à 1 461 milliards de dollars.
Les nouveaux investissements directs étrangers (IDE) en France ont chuté de 77 % en 2013, pour tomber à 5,7 milliards de dollars, soit 4,1 milliards d’euros, selon les données publiées mardi 28 janvier par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
Ces chiffres, qui raviront les tenants de la thèse du déclin français, sont d’autant plus inquiétants qu’en moyenne, les IDE, ces mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger, ont crû de 11 % sur l’ensemble de la planète, pour s’établir à 1 461 milliards de dollars. « Ils ont enfin retrouvé leur niveau d’avant-crise », souligne les experts de la Cnuced.
Sans surprise, les Etats-Unis restent la première destination des IDE (159 milliards de dollars), désormais talonnés de près par la Chine (127 milliards), tandis que la Russie arrive en troisième position (94 milliards).
L’Union européenne est à première vue bien placée, avec une hausse de 37,7 % sur l’année, confirmant que le Vieux Continent est enfin sur la voie de la reprise. L’Allemagne, où le produit intérieur brut (PIB) a crû de 0,4 % en 2013, selon les premières estimations, a ainsi vu les investissements directs quasiment quadrupler sur son territoire par rapport à 2012 (32,3 milliards de dollars). En Espagne, ils ont progressé de 37 % (37,1 milliards), tandis que l’Italie, où ils étaient tombés à 100 millions de dollars seulement en 2012, peu se féliciter d’avoir enfin vu les capitaux revenir (9,9 milliards).
www.lemonde.fr/economie/ 30/01/14.

Entreprises.

Réforme des retraites : les trois impacts pour les PME.

La réforme des retraites a été définitivement adoptée jeudi 16 janvier 2014 après validation par le Conseil constitutionnel. Le gouvernement entend ainsi combler le déficit du régime général (salarié du privé) estimé à environ 7 milliards d’euros. Or, tous régimes confondus, il s’élève à 20 milliards d’euros selon le Conseil d’orientation des retraites. Cette réforme a trois conséquences pour les entreprises.

  1. Cotisation plus longue des salariés
    Parmi les principales mesures, la réforme prévoit un allongement de la durée de cotisation des salariés à 43 ans en 2035, contre 41,5 ans actuellement, soit une hausse d’un trimestre tous les trois ans. Le recul de l’âge légal de la retraite est, quant à lui, maintenu à 62 ans.
    Or les jeunes entrent de plus en plus sur le marché du travail. Aujourd’hui, la moyenne s’établit à 22,6 ans en moyenne. Il faudra sans doute travailler au-delà de 62 ans pour toucher une retraite à taux plein. Ainsi, dans les années à venir, les PME vont devoir mettre en place une vraie politique de gestion de carrière, notamment auprès de leurs seniors. Car toutes les entreprises vont être confrontées au vieillissement de la population.
  2. Le compte de pénibilité
    L’autre mesure phare concerne la création d’un compte de pénibilité. C’est la véritable nouveauté de la réforme pour les entreprises. Ce compte entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015. Tous les salariés pourront en bénéficier du moment qu’ils sont exposés à l’un des dix critères de pénibilité définis par les partenaires sociaux (bruit, charges, posture, vibrations, rythme de travail, etc.).
    Concrètement, les salariés exposés cumuleront des points en fonction de la durée d’exposition aux risques. Chaque trimestre d’exposition à un facteur de pénibilité donnera droit à un point. Le nombre maximum de points est de 100.
    Les points cumulés sont ensuite convertibles par le salarié : les 20 premiers points peuvent servir pour une reconversion professionnelle moins pénible. Les 80 points restants peuvent être convertis en temps partiel payé à temps plein pour une période choisie par le salarié. Dernière possibilité, les points peuvent être convertis en départ anticipé à la retraite.
    Reste que la mise en œuvre concrète de ce compte est redoutée par les entreprises. La raison ? Il va falloir recenser, pour chaque salarié, s’il a été exposé ou non à un critère de pénibilité. Et, surtout, pendant combien de temps. Un casus belli pour les TPE et les PME. Ainsi, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, et le ministre du Travail, Michel Sapin, ont créé une mission sur la mise en œuvre concrète du compte de pénibilité. Elle est pilotée par Michel de Virville, conseiller-maître à la Cour des comptes et ancien cadre chez Renault. Elle réunira syndicats, patronat, médecins du travail et DRH. Ce comité se réunira une fois par mois tout au long de l’année 2014.
  3. Quel coût pour les entreprises ?
    Les entreprises verront leurs cotisations vieillesses progresser de 0,15 point par an à partir du 1er janvier 2014 et jusqu’au 1er janvier 2017. Mais cette augmentation de leurs charges sera intégralement compensée par une diminution de leurs cotisations familiales.
    De plus, une taxe spécifique sera créée en 2015 pour financer la mise en place du compte de pénibilité. Toutes les entreprises seront soumises à contribution, mais la taxe sera plus élevée pour celles employant des salariés exposés à des facteurs de pénibilité.

www.chefdentreprise.com 20/01/14.

Finances.

Prélèvements bancaires : les normes SEPA risquent d’accroître la fraude.

Les Français doivent-ils redouter le passage aux normes européennes de paiement SEPA ? Ces nouvelles règles, qui doivent entrer pleinement en vigueur le 1er août prochain, sont notamment censées simplifier les procédures en matière de prélèvements bancaires. Mais elles risquent aussi poser de sérieux aux problèmes aux consommateurs, alerte l’UFC Que Choisir.
Actuellement, pour payer un fournisseur via un prélèvement automatique (électricité, eau, téléphone…), le client est censé signer deux autorisations : une adressée au prestataire, l’autre à sa banque. Certes, cette règle n’est pas forcément respectée à la lettre : les banques se contentent fréquemment du document fourni par le créancier, en particulier lorsque celui-ci est un grand groupe.
Mais avec le passage à la norme SEPA, elles n’auront plus du tout à demander d’autorisation à leurs clients, et ce quel que soit le profil du fournisseur. Le seul document obligatoire pour mettre en place le prélèvement sera en effet celui envoyé au créancier. La banque, elle, sera déchargée de la gestion du mandat : elle devra simplement vérifier que le prestataire dispose bien d’un identifiant créancier SEPA (ICS), obtenu auprès de la Banque de France.
D’où le risque d’une augmentation des escroqueries. « Il suffira qu’un pseudo prestataire se présente à la banque muni d’un mandat, que celui-ci soit vrai ou faux, pour que le paiement soit honoré », s’inquiète l’association de consommateurs. Elle s’appuie pour cela sur une étude menée au Royaume-Uni, où le schéma de prélèvement est le même que dans le cadre du SEPA. Outre-Manche, le nombre de personnes touchées par une fraude sur les prélèvements a quadruplé en 2006 et 2010, passant de 6.700 à 26.000, pour un montant moyen de 570 livres sterling (environ 690 euros).
www.capital.fr/ 22/01/14.

Législation.

Un salarié, ou un candidat à l’embauche, handicapé est-il tenu d’informer l’employeur de son handicap ?

Le salarié, ou le candidat à l’embauche, reconnu travailleur handicapé, n’est pas tenu d’informer l’employeur de sa situation.
Il est libre d’engager cette procédure de reconnaissance auprès de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et n’a pas à en avertir l’employeur. Ce « droit au silence » est dicté par une exigence de respect de la vie privée et ne contrevient pas à l’obligation de loyauté qui s’impose à tout salarié.
La Cour de cassation a déjà eu l’occasion de préciser qu’un candidat à l’embauche n’avait pas à révéler sa situation lors de l’entretien : si l’employeur décide de lui faire prendre ses fonctions avant d’avoir passé la visite médicale d’embauche, il ne peut pas ensuite l’attaquer pour dol si la visite ultérieure révèle, du fait de son handicap, la nécessité de lui confier un poste différent (Cass. soc., 21 sept. 2005, n° 03-44.855).
Cette position n’est pas neutre pour l’entreprise car le salarié peut demander à bénéficier de certains droits attachés à son statut de travailleur handicapé, tel qu’un doublement de son préavis en cas de rupture de son contrat de travail (C. trav., art. L. 5213-9).
www.editions-legislatives.fr 23/01/14.

Un e-mail a-t-il valeur de preuve dans un litige avec son employeur ?

En cas de contentieux, il est de plus en plus fréquent que des courriers électroniques soient produits devant le conseil de pru­d’hom­mes à titre de preuve. Mais la question de leur recevabilité est posée, dans la mesure où ils sont beaucoup plus faciles à falsifier que des notes manuscrites, des documents officiels ou des attestations de salariés. La Cour de cassation a statué à ce sujet dans une affaire concernant une employée d’une société financière qui avait été licenciée pour faute grave en raison d’une absence injustifiée (Cass. soc., 25/9/2013).
La salariée affirmait qu’à l’issue d’un arrêt maladie le gérant lui avait demandé de ne plus revenir travailler. A l’appui de ses dires, elle avait produit un e-mail portant l’adresse électronique de la société et signé du gérant. Ce dernier l’informait qu’il ne voulait «plus voir sa gueule» en proférant toutes sortes d’insultes («salut grosse vache», «pauvre conne»…). En appel, le gérant avait préten­du ne pas être l’expéditeur du message. La cour d’appel de Bordeaux lui avait donné tort, jugeant qu’il avait été incapa­ble de prouver que l’adresse de l’expéditeur mentionnée sur l’e-mail était erronée ou que la boîte d’expédition de l’entreprise avait été détournée. Le fait que d’au­tres salariés se soient plaints par la suite des violences verbales du gérant a contribué à lever les doutes qui auraient pu subsister sur l’origine du message. Le licenciement de la salariée a donc été jugé sans cause réelle et sérieuse.
Face à l’employeur, qui soutenait qu’on ne pouvait statuer sur la seule foi d’un e­-mail, la Cour de cassation a estimé au contraire qu’une preuve pouvait être fournie par tous les moyens, dès lors que les éléments n’avaient pas été obtenus de manière frauduleuse ou déloyale. Un e-mail (comme un SMS d’ailleurs) est donc recevable. Charge à l’employeur d’en contester l’authenticité en s’appuyant sur des éléments convaincants.
Analyse de Lucien Flament, avocat au cabinet Valmy.
ww.capital.fr 30/01/14.

Ressources Humaines.

Près d’un cadre sur cinq au bord du burn-out selon une étude.

Surcharge de travail, manque de sommeil… nombre de salariés français sont au bord de la rupture, à en croire une étude. Ils seraient 12,6%, soit environ 3,2 millions, à présenter un « risque élevé » de burn-out, à en croire une étude publiée aujourd’hui par le cabinet Technologia, spécialisé dans l’évaluation des risques professionnels.
Pour avancer de tels chiffres, le cabinet s’appuie sur un sondage réalisé auprès de 1.000 personnes, à qui l’on a demandé si elles considéraient qu’elles bossaient trop (travail excessif) ou que leur job était devenu une obsession (travail compulsif). Pour Technologia, les salariés proches du burn-out sont ceux qui cumulent ces deux facteurs.
Les agriculteurs sont les plus exposés à ce risque de surmenage : 23,5% combinent travail excessif et compulsif. Cela se caractérise notamment par un état de fatigue généralisé : 53% se disent épuisés lorsqu’ils ont terminé la journée, et 47% le sont encore lorsqu’ils se lèvent le lendemain matin.
Les cadres et professions intellectuelles supérieures sont, eux aussi, tout particulièrement menacés, puisque 19% d’entre eux, soit près d’un sur cinq, paraissent tout près de la crise de nerfs. Rapporté à l’ensemble des effectifs de cette catégorie socio-professionnelle, cela représente environ 860.000 personnes, calcule Technologia.
Grâce à ces chiffres, le cabinet espère sensibiliser le public au problème du burn-out, qui reste encore très difficile à faire reconnaître comme une véritable maladie, du fait de l’absence de consensus sur sa définition clinique. « Seuls quelques dizaines de cas de pathologies psychiques sont ainsi reconnus chaque année. Ce qui reste très inférieur à la réalité », déplorent ces experts. Technologia a donc lancé un appel, pour que la Sécu reconnaisse 3 nouveaux types de maladies professionnelles : la dépression d’épuisement, l’état de stress répété conduisant à une situation traumatique et le trouble d’anxiété généralisée.
www.capital.fr 23/01/14.

Malgré la crise, les français ont de l’ambition professionnelle.

Selon une étude réalisée par l’Institut GfK pour le site d’emploi Monster.fr, et publiée par le magazine Challenges, 70% d’entre eux souhaitent s’appuyer sur leur poste actuel pour évoluer, voire rebondir plus haut ailleurs. Autrement dit, ils ne travaillent pas que pour l’argent, ni pour faire bouillir la marmite au quotidien, mais bien pour faire avancer leur projet et satisfaire leur ambition.
L’état d’esprit semble moins favorable en Allemagne où seulement 25% des salariés interrogés disent avoir un plan de carrière. C’est à peine mieux en Inde et au Royaume-Uni (43%). 57% des travailleurs nord-américains (Etats-Unis) considèrent leur job actuel comme une étape dans leur parcours professionnel, et non comme un simple pis-aller pour survivre. Les salariés canadiens sont, en proportion (69%) plus proches de la mentalité française.
La moitié des 18-24 ans a un objectif…alimentaire.
Cette étude a été menée dans les sept pays cités plus haut, soit auprès de 8 000 travailleurs, dont environ 1 000 français aux revenus jugés « moyens », voire « hauts » (l’échantillon de sondés ne ciblait, selon Challenges, que 6% de revenus « faibles). Ceci explique peut-être cela.
Dans le détail, l’enquête de GfK montre que l’ambition se fait surtout sentir (75%) dans la tranche (large) des 25-49 ans. Sans surprise, cette part descend à 66% chez les 50-64 ans. Plus inquiétant en revanche : elle n’est que de 52% chez les plus jeunes (18-24 ans).
Pour info, la question exacte posée par ce sondage était la suivante : « Considérez-vous le travail que vous faites comme faisant partie de votre plan de carrière ou juste comme un simple boulot ? »
www.creation-entreprise.fr 24/01/2014

Tourisme.

Toujours plus de touristes dans le monde malgré la crise.

Au total, 1,087 milliard de touristes se sont déplacés d’un pays à l’autre en 2013, soit 52 millions de plus que l’année précédente, selon les données publiées par l’OMT. «2013 a été une année excellente pour le tourisme international», a souligné le secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, en présentant ces résultats.
«Le secteur touristique a démontré une capacité notable d’adaptation aux conditions changeantes des marchés, ainsi qu’une capacité à stimuler la croissance et la création d’emploi dans le monde entier, malgré les défis économiques et géopolitiques qui persistent», a-t-il ajouté, estimant que le tourisme a été «un des rares secteurs ayant apporté de bonnes nouvelles à de nombreuses économies». L’OMT se montre également optimiste pour cette année, prévoyant une croissance de 4 à 4,5% du nombre de touristes.
Enfoncée dans la crise, l’Europe a surpris en 2013 en attirant 5% de touristes de plus qu’en 2012, soit la plus forte croissance en valeur absolue (+29 millions) dans le monde, jusqu’au total de 563 millions de visiteurs. «L’Europe a été très bonne. La croissance a dépassé nos attentes», a précisé Taleb Rifai, soulignant que les pays qui avaient reçu le plus de visiteurs sont aussi ceux qui ont le plus souffert de la crise. «Ceci est dû dans une certaine mesure au fait que les Européens font des voyages plus courts et que l’Europe continue d’être le principal marché émetteur» de touristes, a-t-il ajouté.
Record historique de touristes étrangers en Espagne .
Sortie timidement de sa deuxième récession en cinq ans au troisième trimestre, l’Espagne a ainsi accueilli en 2013 un record historique de touristes étrangers, 60,4 millions, assoiffés comme toujours de soleil et de plage, une offre que le secteur souhaite diversifier pour faire découvrir l’intérieur du pays.
Trois pays européens, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Russie, figurent parmi les cinq principaux pays d’où partent le plus de touristes pour l’étranger, devancés seulement par la Chine, principal émetteur en 2013, et les États-Unis.
La région Asie et Pacifique affiche elle la plus forte croissance relative, avec +6% de touristes voyageant d’un pays à l’autre (14 millions), pour arriver au total de 248 millions.
Avec ses célèbres plages et trésors culturels, l’Asie du sud-est affiche la progression la plus vigoureuse (+10%) au sein de cette région. Ces bons résultats s’expliquent par «de sérieux investissements en infrastructures, une classe moyenne de plus en plus nombreuse qui dépense de l’argent et une politique agressive d’ouverture qui permet d’obtenir plus facilement des visas», a expliqué le secrétaire général de l’OMT.
Reflet de la reprise en Afrique du nord.
L’Afrique a attiré 6% de touristes internationaux de plus en 2013 (+13 millions), jusqu’au «nouveau record de 56 millions», l’OMT y voyant le «reflet de la reprise en Afrique du Nord (+6%) et de la croissance soutenue enregistrée dans les destinations sub-sahariennes (+5%)».
La croissance a été plus molle dans la région Amérique (+4%), pour atteindre 169 millions d’arrivées.
Ebranlé par la crise économique, le tourisme mondial avait vécu en 2009 «sa pire année depuis 60 ans» selon l’OMT, avec une chute de 3,8% des arrivées de touristes. Il a rebondi de 6,6% en 2010 puis progressé de 5% en 2011 et de 4% en 2012, franchissant alors le cap du milliard de visiteurs.
www.lefigaro.fr 21/01/14.

Maurice : hausse dans les arrivées mais baisse dans les revenus.

Maurice a enregistré une croissance de 3 % dans les arrivées touristiques de décembre 2012 à novembre 2013. Mais les recettes connaissent une baisse de 8.8 %.
Ces chiffres ont été publiés par la Banque de Maurice lundi 20 janvier. Les touristes ont dépensé Rs 40 milliards contre Rs 44 milliards durant la période précédente.
Plus de touristes, mais moins de revenus. Qu’est ce qui explique cette situation paradoxale ? Un changement de comportement du touriste, celui qui ne dépense pas plus de 20 euros quotidiennement, par exemple, et une évolution dans le mode de paiement, entre autres. Ce sont quelques arguments avancés par le gouverneur de la Banque Centrale.
www.defimedia.info 22/01/13.

La France reste la première destination touristique mondiale.

La nouvelle est réconfortante. La France, qui a connu en 2013 un chômage record, peut au moins compter sur sa filière touristique un atout mal exploité et qui représente pourtant7% de son PIB. Elle reste en effet, et de loin au vu du dernier baromètre annuel de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la première destination internationale devant les Etats-Unis et l’Espagne qui a consolidé sa troisième place.
La France, qui avait accueilli un peu plus de 83millions de visiteurs en 2012, a, selon l’OMT, enregistré une croissance de sa fréquentation de 6 %, après une hausse de 1,8 % l’année précédente. Le ministère du Tourisme indiquait hier que son bilan 2013 n’est pas encore finalisé, mais les données de l’OMT confirment le développement des flux touristiques internationaux observés par les opérateurs, notamment des clientèles lointaines, comme les Brésiliens qui font les beaux jours de l’hôtellerie haut de gamme, singulièrement à Paris. Dans les stations de sportd’hiver,2013-2014 est marquée par le retour des Anglais.
Du fait d’une clientèle européenne de transit, qui « gonfle » son volume de visiteurs, la France doit cependant s’atteler à accroître ses recettes. Sur cet indicateur, à 53,7 milliards de dollars en 2012, selon l’OMT, elle se place au troisième rang derrière… les Etats-Unis et l’Espagne. C’est l’un des enjeux des Assises du tourisme, dont les conclusions sont attendues pour la fin du printemps.
L’heure est aussi à la mobilisation du côté des entreprises. Un club d’opérateurs est en cours de constitution, où figurent notamment Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, numéro un européen des résidences de tourisme, Accor, champion français de l’hôtellerie, Euro Disney et la Compagnie des Alpes gestionnaire de parcs et sites de loisirs (Parc Astérix, Grévin, Futuroscope…).
Cette croissance de 6 %est d’autant plus encourageante qu’elle dépasse la croissance moyenne du tourisme international en 2013. Celle- ci a atteint 5 %, selon l’OMT, au-dessus de ses prévisions (+ 3 à + 4 %), et des 4 % de 2012, soit un total record d’arrivées de touristes internationaux dans le monde, à 1,08 milliard.
www.lesechos.fr 29/01/14.

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