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  • 30 décembre 2013
  • Par APST

Revue de presse économique du 30 décembre 2013

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

20 au 30 Décembre 2013

 

TVA, SMIC, prestations, timbre…
Ce qui change au 1er janvier 2014

 

TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.
SMIC : il passe de 9,43 à 9,53 euros brut de l’heure (+1,1%). En net pour un temps plein, le gain est de 12 euros environ par mois.
RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.
QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l’impôt des familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.
RSA : le revenu de solidarité active « socle » augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.
PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d’attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d’accueil du jeune enfant…) augmentent de 1,9%.
TEMPS PARTIELS : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer).
EMPLOI – UNION EUROPENNE : les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l’UE depuis 2007.
TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.
ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.
TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions : le ticket à l’unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.
POLICE : policiers et gendarmes disposent d’un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d’identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l’ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.
CARTE D’IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.
JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l’aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud’homal, social, rural ou la justice administrative.
www.lesechos.fr 27/12/13.

Aérien.

Smart Park, un voiturier à Orly.

Smart Park: simple comme toute bonne idée: un voiturier attend les passagers devant le terminal de leur vol à Orly. Il récupère leur voiture, va la garer et la remet à son propriétaire lorsque le vol retour a atterri. Finie la galère du parking toujours trop loin, des valises à charrier, de l’ascenseur qui ne vient pas, des enfants dont il faut gérer la turbulence, du temps qu’on perd à retrouver le ticket de parking et l’emplacement de la voiture. Ce service vient d’être créé par deux jeunes diplômés d’une école de commerce.
Pour un tel service, Smart Park veut gagner vite en notoriété et affiche donc des tarifs attractifs: 24 € par jour (contre 37,50 € au minimum avec réservation préalable dans le parking Aéroport de Paris le plus proche de l’embarquement en classe Premium).
Comment ça marche? Il faut d’abord réserver la prestation sur Internet sur le site www.smartpark.fr. Trois heures avant le vol, le passager reçoit le numéro de téléphone portable et le prénom du voiturier qui attend, afin d’ajuster au mieux sa présence avec l’arrivée du voyageur aux terminaux d’Orly (Ouest ou Sud). Sur place, au dépose-minute, ce dernier remet les clefs au voiturier qui fait un rapide état des lieux du véhicule. Pour le retour, il attendra au terminal d’arrivée. Un SMS confirme le rendez-vous. Que s’est-il passé entre-temps? La voiture a été garée sur un parking privé gardé, situé à 10 minutes de l’aéroport (et non pas à un parking Aéroport de Paris), ce qui justifie le coût raisonnable de la prestation.
Par ailleurs, Smart Park propose de petits services complémentaires comme le lavage du véhicule (20 €) . Les tarifs sont progressifs et pour certains forfaitaires, comme le week-end à 39,90 € (3 jours). Ou la semaine complète à 89,90 € (20 € de plus quand on souhaite que la voiture soit garée dans le parking couvert). Pour une courte durée, l’offre est compétitive avec une course aller-retour en taxi, plus confortable qu’un transport en commun. Plus sécurisant aussi en particulier pour les dames, qui n’ont pas à errer dans les parkings.
Inauguré il y a quelques semaines, ce service actuellement limité à Orly Sud et Orly Ouest pourrait s’étendre début 2014 à Roissy-Charles-de-Gaulle.
Se renseigner : www.smartpark.fr
www.lefigaro.fr 22/12/2013.

Conjoncture.

Le climat des affaires se dégrade en France…

Le climat des affaires en France s’est légèrement dégradé en décembre, d’après l’indice calculé par l’Insee… Il recule d’un point pour s’établir à 94. Inférieur à sa moyenne de longue période (100), il est toutefois dix points supérieurs à son point bas d’avril. L’évolution est contrastée selon les secteurs d’activité.
Dans les services, les chefs d’entreprises n’ont pas le moral, avec un indicateur synthétique qui perd quatre points par rapport au mois de novembre et s’établit à 91, un niveau inférieur à sa moyenne de longue période (100). Les responsables sont un peu moins confiants pour les trois mois à venir: ils estiment que l’activité s’est détériorée et ont revu leurs anticipations à la baisse. Dans le bâtiment, en revanche, le climat s’est stabilisé avec un indicateur à 94. Pour autant, les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en novembre à indiquer une baisse de leur activité passée et prévue.
Dans le secteur industriel, les chefs d’entreprises retrouvent peu à peu le moral puisque l’indicateur synthétique regagne sa moyenne de longue période (100), « ce qui n’était plus le cas depuis septembre 2011 », souligne l’INSEE. En outre, « le solde sur l’activité passée progresse de nouveau et se situe nettement au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde correspondant aux perspectives personnelles s’améliore également et se situe désormais au niveau de sa moyenne de long terme », précise l’institut même si les carnets de commandes globaux sont toujours jugés peu étoffés.
www.boursier.com 23/12/13.

Consommation.

La nouvelle révolution de la consommation ( de Robert Rochefort).

Jamais nous n’avions vu de telles promotions dans les boutiques quelques semaines seulement avant les fêtes de fin d’année. Loin de s’améliorer, la conjoncture du commerce reste morose. Les Français ne croient pas à la reprise ni à une inversion de la courbe du chômage. Quant au pouvoir d’achat, personne n’entrevoit d’amélioration de sa situation personnelle dans les mois à venir. Quelles conséquences tout cela peut-il avoir sur les modes de consommation ?
Regardons la période avec un peu de recul, cela réserve quelques surprises.
Sur les six dernières années, le pouvoir d’achat individuel enregistre une diminution légère mais significative : de 2007 à2008,et 2013confirmera ce constat, il a reculé de 0,4%; il a baissé de 0,6% par unité de consommation (c’est-à-dire en tenant compte du nombre de personnes qui vivent ensemble en réalisant des économies d’échelle) et même de 2,6% par ménage. Autrement dit, nous ne disposons pas, en moyenne, de revenus plus élevés en valeur réelle aujourd’hui qu’il y a six ans. Une telle situation est inédite depuis que nous sommes entrés dans la société de consommation, il y a plus de cinq décennies.
Toute période de crise du pouvoir d’achat est propice à l’émergence de changements sous-jacents dans les modes de consommation. Les études de l’ObSoCo (Observatoire société et consommation) ont mis en évidence les nouvelles stratégies qu’adoptent désormais les consommateurs :achat d’occasion et revente de ce dont on n’a plus l’utilisation, troc, achat groupé, mutualisation entre voisins pour l’acquisition d’un même produit, location entre particuliers, retour du « fabriqué à la maison », approvisionnement par les circuits courts , vélo partage et covoiturage. Il y a une idée-force dans ces pratiques en plein développement : l’usage des produits est préférable à leur possession.
Se développe aussi le choix du produit local, fabriqué à proximité, et même du made in France lorsque cela est disponible. En agissant ainsi, le consommateur gagne en « pouvoir de consommer effectif » tout en se sentant davantage citoyen. Ce qui rend cette transition intéressante, c’est qu’elle conjugue une remise en cause de l’hyperconsommation sans pour autant rejeter le plaisir de consommer lui-même. Cela ne s’accompagne donc pas d’une critique en règle des fondements du capitalisme – comme cela avait été le cas avec la crise du début des années 1970 –, mais exprime la volonté que les modalités de satisfaire les besoins se transforment radicalement tout en restant dans le champ de l’économie marchande. Cela donne aussi un nouveau rôle au consommateur : celui de s’impliquer personnellement, d’être coproducteur de sa consommation, voire de s’associer à sa commercialisation. C’est pour cela qu’il convient de parler de l’émergence de pratiques coopératives. La consommation est en train d’inventer une nouvelle phase de son histoire combinant l’aspiration à des choix toujours individuels conjugués avec la construction de réseaux plus collectifs voire parfois communautaires que les technologies numériques rendent aisés à bâtir.
Ces évolutions des modes de consommation sont-elles temporaires ou dessinent-elles un nouveau paysage durable?
Tout porte à opter pour la seconde option parce que la progression du pouvoir d’achat– même si elle est possible et souhaitable – restera modeste. Mais aussi parce que cette intelligence du consommateur devient un acquis précieux, qu’il saura faire fructifier dans les temps à venir. Reste à tous les acteurs à comprendre ces évolutions et à en tirer les conséquences : pour les entreprises, qu’elles adaptent leurs marchés, pour les pouvoirs politiques qu’ils les soutiennent, car elles sont vertueuses, bien plus en tout cas que le développement du hard discount et de toutes les formules de lowcost largement encouragées dans les années récentes.
www.lesechos.fr 20/12/13.

Économie.

Malgré une trésorerie maîtrisée, les investissements des entreprises françaises sont toujours à l’arrêt.

Grâce à l’appui de ses 23 délégations réparties sur l’ensemble du territoire français, le leader de l’assurance-crédit Euler Hermes a réalisé un baromètre entreprises exclusif, au troisième trimestre 2013 auprès de 800 PME et ETI1, sur leur situation en termes de débouchés, d’investissements et de trésorerie. Dans un contexte économique où la demande est atone :

  • Le niveau de marge représente la principale difficulté rencontrée en 2013 par 88% des entreprises.
  • Elles se sont ajustées tant sur le plan des surcapacités que sur le plan de la trésorerie : trois PME sur quatre ont une trésorerie maîtrisée.
  • Mais seule une entreprise sur cinq souhaite augmenter ses investissements pour 2014, principalement par manque de visibilité sur son carnet de commandes.

Cette prudence extrême sur les investissements semble être le chainon manquant d’une vraie reprise en France en 2014. Pourtant, la volonté est là : 38% des entreprises interrogées visent la montée en gamme et la diversification de leurs produits, et 16% veulent se développer à l’export en 2014 », explique Ludovic Subran. Euler Hermes estime que la demande mondiale adressée à la France augmenterait de 4% en 2014 (soit +18 milliards d’euros dont 8,3 milliards pour la seule zone euro). « Il est temps que les entreprises profitent de leurs victoires en termes d’ajustements compétitifs et qu’elles visent de nouvelles batailles en France comme à l’étranger via un investissement de qualité. Elles en ont les moyens et l’envie. Il ne reste qu’à passer à l’acte »,
Etude Euler Hermes.

Epargne : la décollecte se poursuit pour le livret A et le LDD.

Les retraits sont restés supérieurs aux dépôts en novembre sur le Livret A et le Livret de développement durable (LDD). Selon des données publiées lundi par la Caisse des dépôts, les deux livrets d’épargne défiscalisée affichent une collecte nette globale négative de 1,06 milliard d’euros pour le mois, ramenant l’encours global à 361 milliards d’euros fin novembre.
La décollecte nette du Livret A s’élevait en novembre à 790 millions d’euros avec un encours global ressortant à 261,8 milliards. De son côté, la décollecte du LDD a totalisé 280 millions d’euros, faisant baisser son encours à 99,2 milliards. Sur onze mois, la collecte cumulée de ces deux produits d’épargne populaire s’établit à 18,37 milliards d’euros.
Rappelons que le rendement du Livret A et du LDD – révisé régulièrement en fonction du niveau de l’inflation – a été abaissé de 1,75% à 1,25% en août, ce qui constitue son plus bas historique…
www.boursier.com 24/12/13.

Fiscalité.

Le relèvement de la TVA, une mauvaise nouvelle pour la consommation des ménages ?

Selon les experts de l’Insee, si la hausse de la TVA était intégralement répercutée, les prix des produits au taux normal de TVA augmenteraient de 0,3 % et les prix des produits au taux intermédiaire de 2,8 %, soit un impact de 0,5 point sur l’inflation globale. Une progression à comparer avec celle du pouvoir d’achat des ménages, évaluée à + 0,6% pour 2014 par l’Insee.
Quels seraient les secteurs les plus affectés ? Ce serait essentiellement les services, parmi lesquels l’hébergement, les cafés et la restauration, l’entretien du logement, les services culturels et les transports.
Mais cette prévision est théorique.  » En pratique, d’après les expériences passées de variation des taux de TVA, l’ajustement des prix se fait progressivement, si bien qu’un impact de l’ordre de 0,4 % serait attendu à fin juin 2014 « , précise l’Institut pour qui ce délai de transmission traduit des différences de comportements de marge des entreprises.
Au regard de ces expériences, il faut s’attendre à ce que certaines entreprises ne répercutent pas immédiatement la hausse de la TVA dans les prix à la consommation. Le groupe de distribution Leclerc a notamment prévu de temporiser avant de réviser à la hausse les tarifs des produits présents dans ses rayons.
Dans les télécoms, Orange, Bouygues Télécom et SFR ont fait un choix différent. Si le premier prévoit d’augmenter ses tarifs, les deux autres ont décidé d’absorber la hausse de la fiscalité. L’opérateur historique fait un pari risqué. En janvier 2011, après le passage de 5,5% à 19,6% de la TVA sur l’offre « Triple play » (téléphone, Internet et télévision), SFR et Orange avaient été contraints de renoncer à l’augmentation des prix sur leurs offres mobiles suites aux demandes massives de résiliation. Une hausse de TVA étant en effet un motif de résiliation, l’abonné dispose alors d’un délai de quatre mois pour résilier sans frais à compter de la date de la mise en place de la hausse.
www.latribune.fr 22/12/13.

Hôtellerie.

Les réservations de fin d’année prennent du retard en France

De manière générale, le climat hôtelier national s’annonce plutôt maussade pour la fin d’année 2013 et les professionnels manquent de visibilité. Selon les résultats de l’enquête réalisée par Hospitality ON, avec Olakala, auprès des hôteliers français, seuls 13% des répondants constatent une progression de leurs réservations en comparaison avec la même période en 2012. A la question  » Constatez-vous une augmentation de vos réservations pour les vacances de Noël par rapport à l’an dernier « , 46% des personnes interrogées ont ainsi répondu  » Non, pas du tout  » et 41%  » Non, pas vraiment « . Ces résultats concernent principalement les établissements provinciaux. Néanmoins, toutes les cartes des professionnels ne sont pas encore jouées et les réservations de dernière minute pourraient bien inverser la tendance actuelle, comme l’espère la grande majorité des hôteliers interrogés par Hospitality ON, soit 71%.
En ce qui concerne l’ensemble de l’année 2013, le ressenti des hôteliers est plus mitigé. La majorité des personnes sondées constatent un recul de leur activité sur la période, alors que 33% estiment avoir été en mesure de la maintenir tout au long de l’année. Pour 17% d’entre elles en revanche, l’activité 2013 est en hausse par rapport à l’an dernier. Ces résultats en demi-teinte troublent la visibilité des professionnels pour la nouvelle année, et lorsqu’on leurs demande s’ils s’attendent à une amélioration pour l’année 2014, 47% ne se prononcent pas et seulement 20% répondent par l’affirmative, contre 33% par la négative.
www.slate.fr 21/12/13.

Nouvelles Technologies.

Pourquoi le panier moyen de l’e-commerce ne cesse de baisser.

Le panier moyen de l’e-commerce n’en finit plus de dégringoler. Selon l’indice des paiements en ligne du JDN, il est passé sous la barre des 80 euros au troisième trimestre 2013, perdant près de 7 euros en un an (lire l’article La croissance de l’e-commerce ralentit à 8% au 3ème trimestre, du 17/10/2013).
Bien sûr, le phénomène s’explique en partie par la crise de la consommation. Les internautes passent plus de temps à chercher le bon produit et le bon prix. Ils prêtent davantage attention à leurs dépenses et les e-marchands les accompagnent en tassant leurs marges. « Toujours à cause de la crise, il n’y a presque plus de gros achats d’impulsion », ajoute Olivier Bernasson, PDG de Pecheur.com.
Toutefois, la crise ne suffit pas à expliquer la baisse du panier moyen de l’e-commerce. « En témoigne la diminution de la part du chiffre d’affaires en ligne réalisé sur des prix discountés dans la mode, vers lesquels les consommateurs se tourneraient davantage sinon », souligne Marc Lolivier, délégué général de la Fevad. L’autre principale explication au phénomène tient donc à l’arrivée à maturité du secteur, à l’origine de plusieurs mécanismes entraînant le panier vers le bas.

  • D’abord, avec l’élargissement considérable de l’offre disponible sur Internet, jusqu’aux biens numériques vendus quelques centimes, l’achat en ligne s’est banalisé pour tous les produits et tous les prix. « On achète maintenant sur Internet aussi bien des stylos-billes que des couches-culottes, constate Marc Lolivier. Or ce n’était pas le cas il y a seulement trois ans, lorsque seuls les produits culturels tiraient vraiment le panier vers le bas. »
  • Ce que la montée en puissance des marketplace amplifie encore. « Les marchands y placent plutôt des petits produits d’appel, notamment pour tester la vente en ligne lorsqu’ils ne disposent pas encore de site à eux », note Pierre-Simon de la Seiglière.
  • Par ailleurs, les consommateurs ont appris à ne plus succomber au cross-selling et aux autres carottes habilement disposées par les marchands pour augmenter le panier. « Toutes ces actions marketing avaient une efficacité redoutable, se souvient Olivier Bernasson. Aujourd’hui, les clients les utilisent lorsqu’ils le souhaitent, mais c’est tout. »
  • A cette arrivée à maturité du secteur s’ajoute un certain nombre de tendances qui pèsent lourd sur le montant moyen des achats en ligne. A commencer par d’importantes évolutions en matière de logistique et de livraison. « Les frais de port étant de plus en plus fréquemment offerts, ou à des seuils de plus en plus bas, les acheteurs hésitent moins à disperser leurs achats en ligne plutôt que de les regrouper en une grosse commande », relève Ghadi Hobeika, directeur marketing de Pixmania.
    Globalement, l’augmentation du nombre d’achats compense néanmoins largement la baisse du panier.
  • L’évolution des modes de livraison contribue aussi à diminuer le panier moyen de l’e-commerce. Le panier contient les frais de port, donc une livraison offerte retire facilement 3 ou 4 euros à une commande. « Par conséquent, l’essor du drive, du click-and-collect et des points de retrait, pour lesquels l’expédition est généralement offerte, tirent globalement le panier vers le bas », explique Marc Lolivier. Ce qui, en soi, découle d’ailleurs en grande partie de la montée en puissance des retailers.
  • A ce titre, observer l’évolution du rapport de force des acteurs de l’e-commerce offre une clé supplémentaire pour comprendre la diminution du panier moyen. « Avec la progression sur le Web de la grande distribution, les achats de produits de grande consommation, peu onéreux, explosent », indique Simon-Pierre de la Seiglière. Cette recomposition du paysage n’est bien sûr pas réservée aux grandes surfaces. Le secteur de l’habillement aussi voit des acteurs tels que Kiabi prendre le pouvoir sur Internet, avec des t-shirts qui débutent à 2 euros.

Il ne serait que très logique que le montant moyen des achats en ligne continue à s’effriter. « Je ne vois pas pourquoi il ne baisserait pas encore dans l’avenir, accompagnant la montée en puissance des retailers et des produits de grande consommation, commente Simon-Pierre de la Seiglière. Le fait que Vente-privee.com commercialise aujourd’hui des Pom’Potes, à toutes petites marges, est d’ailleurs assez révélateur. »
Plus généralement, le milieu de l’e-commerce s’accorde aujourd’hui à penser que les frontières qui le séparaient de la distribution physique sont en train de tomber. « Si l’e-commerce se fond dans le commerce, il est alors naturel que son panier se rapproche de celui du retail », résume Marc Lolivier. Soit un panier d’une cinquantaine d’euros.
Le Web s’est construit et vit toujours sur une promesse low-cost, expliquait au JDN Gauthier Picquart, cofondateur de Rue du Commerce, il y a un an. « D’où la grande question qui va bientôt se poser : le low-cost va-t-il continuer à dominer sur Internet ? Ce sont les retailers qui imposeront leur réponse. »
www.journaldunet.com 23/12/13.

Sociétal.

La France, pays européen le plus touché par le terrorisme avec l’Irlande en 2012.

Si le nombre total d’attaques terroristes dans le monde augmente de manière régulière, le phénomène est aussi de plus en plus concentré. De nouvelles données publiées jeudi 19 décembre par le Consortium national pour l’étude du terrorisme et de la réponse au terrorisme, basé à l’université du Maryland aux Etats-Unis, montrent que trois pays (le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan) ont totalisé 54% des attaques et 58% des décès en 2012.
L’Inde, le Nigéria, la Somalie, le Yémen et la Thaïlande étaient les cinq autres pays les plus fréquemment pris pour cible. Le nombre d’attaques en Europe est très faible par rapport à ces pays, mais la carte donne un résultat surprenant. Sur les trois seules zones comportant du rouge en Europe (cette couleur indique l’intensité des attaques en prenant en compte les blessés et les morts), deux sont en France: Toulouse et la Corse.
On devine assez facilement que ce sont les attaques de Mohamed Merah qui ont fait basculer la ville rose dans le rouge, tandis que l’Île de Beauté a connu un nombre important de règlements de compte mafieux qui ont apparemment été comptabilisés en tant qu’actes de terrorisme. La troisième et dernière zone rouge européenne se situe en Irlande du Nord.
Au total, il y a eu 8.400 attaques terroristes ayant tué plus de 15.400 personnes, deux records, bien que ces chiffres élevés puissent être dus aux améliorations dans la collecte de données.
Il y a de bonnes chances pour que les chiffres des shebabs et de Boko Haram aient augmenté en 2013, mais une des leçons à tirer de cette carte est que le terrorisme est à la fois plus commun de manière général, mais reste extrêmement rare pour la vaste majorité de la planète.
http://hospitality-on.com 23/2/13.

L’avenir appartient aux jeunes voyageurs.

Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les jeunes de 15 à 30 ans représentaient 20% des touristes internationaux à travers le monde en 2010, soit près de 190 millions de voyageurs, en augmentation de 40% par rapport à 2007. Ils généraient des dépenses de 165 milliards de dollars américains, ce qui équivaut à une croissance de 9% par année depuis 2007, beaucoup plus que la moyenne de 3% enregistrée pour tous les groupes d’âge confondus. En 2020, l’OMT prévoit qu’ils effectueront près de 300 millions de voyages internationaux.
Cette analyse présente entre autres quelques résultats sommaires d’une récente étude (2012-2013) réalisée par la World Youth Student & Educational (WYSE) Travel Confederation auprès de 34 000 jeunes répartis dans 137 pays. Il s’agit de la troisième publication, après celles de 2002 et de 2007. Les répondants, majoritairement des femmes (67%), étaient surtout âgés de 20 à 25 ans (50%). Toutefois, le segment des voyageurs de 30 à 35 ans s’est considérablement accru au cours des dix dernières années et constitue maintenant 17% de l’ensemble des personnes interrogées.
http://veilletourisme.ca 24/12/13.

Tourisme.

Sénégal : Le tourisme va générer 100 000 emplois d’ici 2017.

Le Directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco), le Dr Paul Faye, a annoncé la création de 100 000 emplois d’ici à 2017, lesquels seront, dit-il, la contribution de la Sapco au programme du gouvernement. Il s’exprimait lors de la visite que le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye, effectuait sur les sites de Pointe-Sarène, Mbodiène et Joal-Finio, lesquels auront bientôt la vocation de station touristique. «Tout ce que nous faisons dans ce domaine, nous le structurons par rapport aux projets existants. L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) aura besoin de trois millions de visiteurs pour être opérationnel, pour être en phase bénéfice. Actuellement, l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar est à deux millions de visiteurs, donc il faut une offre diversifiée, augmenter l’offre, pour permettre de capter des touristes», a expliqué Paul Faye. Pour la phase de viabilisation des sites, par exemple, 3285 emplois sont attendus à Pointe-Sarène, a-t-il annoncé. Dans la phase exploitation, poursuit-il, avec la construction des hôtels et autres structures para-hôtelières, il est prévu beaucoup plus d’emplois.
www.rewmi.com 23/12/13

Belles perspectives de fréquentation en montagne pour les fêtes.

La Fagiht vient d’effectuer un premier sondage auprès de ses adhérents des massifs montagneux. Les taux de fréquentation sont supérieurs à 70% pour la semaine de Noël et ils devraient dépasser les 80% pour la semaine du jour de l’an. Des chiffres « très satisfaisants, malgré un enneigement illégal selon les altitudes » et qui sont équivalents à la saison précédente. Hors vacances scolaires, les prévisions sont nettement moins bonnes avec des taux de remplissage allant de 30% et 50% ; « cette diminution peut s’expliquer par l’absence de certains clients européens dont les vacances se terminent autour du 5 janvier. En revanche, la clientèle Russe sera au rendez-vous sur la première quinzaine de janvier. » Pour les vacances d’hiver « le taux d’occupation prévisionnel est compris entre 50 et 70% selon les stations et le type d’hébergements. Parmi toutes les zones, c’est celle de Bordeaux et Paris (zone C) du 15 février au 2 mars qui a aujourd’hui le taux le plus important » indique la Fagiht.
Toujours selon le syndicat, le nombre d’emplois saisonniers est équivalent à la saison 2012 avec une majorité de contrats qui s’achèvent fin mars, avant les vacances de printemps. « Avec des vacances de Pâques aussi tardives, les entreprises n’ont pas d’autres choix que de raccourcir les contrats saisonniers. Il est urgent que le Ministère de l’Education Nationale prenne en considération les demandes du Tourisme, dans l’intérêt des entreprises et des salariés » estime Claude Daumas, président de la Fagiht.
www.lhotellerie-restauration.fr 24/1213.

Tourisme: Madrid perd du terrain.

L’Espagne se prépare en effet à boucler une bonne année en matière de tourisme avec 5% d’arrivées en plus que 2012. En dépit de cette bonne perspective, le ministère du Tourisme espagnol tire la sonnette d’alarme sur l’attractivité de Madrid que beaucoup d’observateurs jugent inquiétante. Selon l’enquête de mouvements touristiques en frontière (Frontur), l’arrivée de touristes dans la communauté de Madrid ont baissé de près de 7% par rapport à la même période de 2012. La ville n’aura finalement accueilli que 3,9 millions de touristes sur les 11 mois écoulés. Le mois d’août est un bon exemple de cette tendance avec 290.494 touristes, c’est-à-dire une chute interannuelle de 22,2%.
Ces chiffres sont inquiétants pour la communauté autonome, qui se voit rétrogradée parmi les quatre régions au plus faible taux d’occupation hôtelière: 41,7% pour août 2013. Et ce malgré la baisse du prix des nuitées de 6,3%. La facturation moyenne d’une chambre est de 65 euros soit une baisse de 5,7% en un an.
L’enquête du ministère du Tourisme reflète aussi une baisse au niveau de tous les marchés traditionnels de Madrid, à savoir la France, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Portugal. Mais relève aussi une hausse des arrivées en provenance d’Amérique latine avec une augmentation de 17,2%.
www.leconomiste.com 27/12/13.

Bonne et Heureuse Année 2014

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