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  • 30 novembre 2013
  • Par APST

Revue de presse économique du 30 novembre 2013

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

20 au 30 novembre 2013

Aérien.

La situation de plusieurs compagnies aériennes françaises inquiète » (DGAC).

Cette fois, on ne pourra pas soupçonner les compagnies aériennes de dresser un tableau catastrophique de leur situation pour obtenir une modération des taxes ou des redevances. Leur fragilité financière est directement évoquée par le directeur de la Direction générale de l’avion civile (DGAC), Patrick Gandil. « La situation économique de plusieurs compagnies aériennes françaises m’inquiète franchement », a-t-il déclaré ce jeudi à la tribune du congrès annuel de l’Alfa-ACI, l’association des aéroports francophones. Évoquant la « problématique du régulateur » (…) il prône, « un partage différent du surplus économique ». « La situation économique des acteurs de l’aviation est contrastée. Deux grands acteurs, les avionneurs et les aéroports se portent bien, les compagnies aériennes non », a-t-il déclaré.
En septembre, le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, avait lui aussi évoqué un partage de la richesse dans le secteur. Mais les compagnies font remarquer que l’heure est plutôt à la hausse des charges, après avoir vu la taxe Chirac et les redevances aéroportuaires augmenter.
« Chaque année Aéroports de Paris nous annonce avec un grand sourire une augmentation de redevances. Si nous compagnies aériennes, on disait à nos clients qu’on augmentait nos tarifs de 5% (la hausse d’ADP pour 2014 est de 2,95, ndlr), on n’aurait tout simplement plus de clients », a tempêté Laurent Magnin, PDG de XL Airways et président du Scara, une association professionnelle qui regroupe la quasi-totalité des compagnies aériennes françaises, à l’exception d’Air France.
La semaine dernière, le Scara tirait justement la sonnette d’alarme sur la situation du transport aérien français. « On va inévitablement entrer dans le dur, avec moins de développement et des plans sociaux (…). Avec l’hiver que nous allons passer, les résultats financiers vont être mauvais », déclarait Jean-François Dominiak, vice-président du Scara et PDG d’Europe Airpost. « Je ne garantis pas que les salariés du trnasport aérien français n’auront pas de comportements brutaux. Cela ne s’est pas vu depuis longtemps, car il n’y a pas eu de plans de licenciements massifs », expliquait Laurent Magnin.
Du coup, les transporteurs regardent s’il y a des opportunités à l’étranger, comme l’a fait il y a quelques années Air Med, en créant des opportunités à l’étranger. « Tout le monde a des projets comme cela, mais ils n’ont pas été mis en place », affirmait Jean-François Dominiak.
www.latribune.fr 25/11/13.

Pourquoi Singapore Airlines arrête le vol le plus long du monde?

Les vols ultra long-courriers ont du plomb dans l’aile. Un mois après avoir arrêté sa liaison Singapour-Los Angeles (17 heures et 25 minutes de vol, 14.100 kilomètres), Singapore Airlines a mis un terme ce lundi 25 novembre à ce qui était, jusqu’alors le plus long vol du monde: Singapour-New York, un périple de près de 19 heures et 15.350 kilomètres. C’est désormais Emirates qui détient le record du monde avec son Dubaï-Los Angeles (16 heures et 20 minutes).
Pourquoi ce double renoncement? « Le coût de ces vols est tout simplement impossible à rentabiliser au prix actuel du carburant », assure Brendan Sobie, chef analyste au Centre for Asia Pacific Aviation (CAPA) à Singapour. Pour accomplir ces vols de plus de 16 heures, les appareils doivent en effet emporter une quantité énorme de carburant, dont une bonne partie sert… à transporter le kérosène lui-même. Singapore Airline avait tenté, sans succès de rendre ces vols rentables en passant son Singapour-New York en configuration 100% business, avec une centaine de passagers seulement au lieu des 181 d’origine. Thai Airways avait aussi tenté le pari des très longs vols. Echec: le Bangkok New-York (17 heures et 30 minutes, 14.000 km) avait été arrêté mi-2008, après trois ans seulement d’exploitation. Le Bangkok–Los Angeles avait été stoppé début 2012. Delta avait, elle, arrêté un Bombay-Atlanta fin 2009.
« Avoir des vols sans escale vers Los Angeles et New York apportait des bénéfices intangibles, comme permettre de gagner et de garder des grands comptes corporate, souligne Brendan Sobie. Il y avait aussi le glamour et le prestige d’avoir les vols les plus longs. Mais à la fin, le coût incroyable d’opérer un service ultra long-courrier ne pouvait être ignoré. » La limite pour pouvoir rentabiliser un vol semble être désormais autour de 16 heures.
www.challenges.fr 25/11/13.

Conjoncture.

Les faillites d’entreprise vont se poursuivre en 2014.

Les faillites d’entreprise vont se poursuivre en 2014 Selon une estimation de l’assureur-crédit Coface, le nombre de faillites d’entreprise, en hausse en 2013 par rapport à 2012, devrait continuer à progresser sur le même rythme l’année prochaine.
Pour les entreprises, surtout les petites, l’embellie n’est pas pour demain. 2013 a déjà été très dur. Les chiffres livrés par l’assureur-crédit Coface en atteste : 52 222 faillites d’entreprises sur les dix premiers mois de l’année. C’est 4,2% de plus par rapport à 2012, une tendance qui se rapproche du record enregistré en 2009 (52 589), point de départ de la grande crise.
Selon Coface, environ 62 500 défaillances devraient être comptabilisées sur l’ensemble de l’année 2013. Si ce chiffre ce confirme, le bilan sera plus mauvais encore que l’an derner (2 000 faillites de plus), preuve que la récession survenue fin 2012/début 2013 a laissé des traces.
Les PME et les TPE sont les plus exposées.
2012 fut une année noire pour les Entreprises de taille Intermédiaire (ETI de moins de 1 000 en majorité en France). Les résultats de 2013 seront, semble-t-il, plus défavorables aux Petites et Moyennes Entreprises (PME, +8 points de défaillances) et les Très petites Entreprises (TPE, +5,7%). Les secteurs les plus en difficulté sont ceux de la construction, de la distribution et du textile-habillement, trois filières qui représentent à elles seules 50% des faillites enregistrées sur les trois premiers trimestres.
Selon Coface, le coût financier engendré par l’ensemble de ces défaillances s’élève à 4,5 milliards d’euros, un chiffre en baisse de 7,4% en raison de la petite taille des entreprises concernées. Rappelons qu’une situation de « faillite » ne signifie pas pour autant une cessation d’activité ou une fermeture. Une entreprise qui dépose son bilan au tribunal de commerce est engagée soit dans une procédure de sauvegarde ou de redressement de plusieurs mois, soit dans une liquidation si aucune issue n’est favorable.
www.creation-entreprise.fr 22/11/13.

Cure de rigueur attendue pour les fêtes de fin d’année.

Les commerçants et les industriels qui comptaient sur la période des fêtes pour se refaire une santé financière risquent d’en être pour leurs frais. La déprime des consommateurs risque fort de les affecter. Au total, 53 %des Français interrogés par Viavoice pour « Les Échos », BPCE et France Info sont prêts à dépenser moins d’argent « pour les fêtes de fin d’année ». Soit une augmentation de 11 points en un an.
Seuls 6 %des ménages français envisagent de dépenser plus que l’an passé lors des fêtes. Ce sont les dépenses de vacances et de repas qui devraient être les plus pénalisées par les restrictions budgétaires des Français, les cadeaux étant plus épargnés.
Seules 38 %des personnes interrogées envisagent de limiter leurs dépenses de cadeaux, contre 51 %pour les repas et 58 %pour les dépenses de vacances.
www.lesechos.fr 28/11/13.

Consommation.

Les promotions sont les meilleures formes de fidélisation pour 85 % des Français.

Une étude Nielsen révèle que 84 % des consommateurs dans le monde sont plus enclins à fréquenter des distributeurs qui offrent un programme de fidélisation. Pour les Français, les promotions et produits gratuits représentent la meilleure façon de fidéliser un client.
Les consommateurs aiment vraisemblablement les habitudes. 84 % des personnes interrogées pour une enquête Nielsen révèlent en tout cas être plus enclines à fréquenter des distributeurs qui possèdent des programmes de fidélisation. 60 % d’entre elles reconnaissent que des programmes de ce type étaient proposés là où elles ont acheté. En France, 85 % des consommateurs citent les promotions ou produits offerts comme meilleures formes de fidélisation. La livraison gratuite est citée par 39 % d’entre eux.
Les répondants à l’échelle mondiale revendiquent en priorité une fidélité aux marques de mobiles et opérateurs téléphoniques (24 %). En France, les banques et institutions financières arrivent en tête avec 26 % des sondés qui déclarent leur être fidèles et ne pas vouloir en changer. Arrivent ensuite les fournisseurs d’accès internet (21%), puis les opérateurs et marques de mobiles et l’hygiène beauté (17 %).
Le prix : première cause d’infidélité.
Selon l’enquête, 41 % des personnes interrogées ont déclaré que ce serait l’obtention d’un meilleur prix qui les inciterait à changer de marque, de prestataire de services ou de distributeur, suivie de loin par une meilleure qualité (26 %), un meilleur niveau de service (15 %), une meilleure sélection (10 %) et de meilleures fonctionnalités (8 %).
En France, le prix est même cité par plus de la moitié des sondés. 56 % des interrogés répondent qu’un meilleur tarif pourrait, à lui seul, les faire changer de marque. Un meilleur service ou une meilleure qualité ne sont cités que par 14 % des consommateurs.
www.courriercadres.com 21/11/13.

Entreprise.

Les entreprises de taille moyenne veulent plus de visibilité.

Elles sont environ 28.500 en France, ont contribué pour plus d’un quart en 2012 au PIB de la France, et concentrent environ 20% de la main d’œuvre du secteur privé. Elles, ce sont les entreprises de taille moyenne (ETM), des sociétés dont le chiffre d’affaires oscille entre 10 et 500 millions d’euros. Selon les équipes de GE Capital et l’Essec Business School, qui ont mené une étude approfondie sur leurs forces et faiblesses, ces entreprises représentent le nerf de la guerre de l’économie française pour renouer avec la croissance.
«D’une manière générale, les ETM ont mieux supporté la crise, l’an dernier, que les petites et même les grandes entreprises», explique Nicolas Glady, professeur à l’Essec. A preuve, leur chiffre d’affaires a progressé de 1,7%, soit presqu’autant que celui des grands groupes (1,9%) et bien plus que celui des TPE (0,3%). Elles misent largement sur l’innovation (en 2012, elles détenaient par exemple 35% des brevets en France) et prévoient à 83% de maintenir, voire d’augmenter, leurs investissements dans les prochains mois.
Mais ces entreprises ont aussi leur Talon d’Achille. Et non des moindres: seules 11% d’entre elles peuvent être considérées comme des «champions de la croissance», avec une hausse de leur chiffre d’affaires supérieure à 10% en rythme annuel. Dans ce domaine, la France est distancée par le Royaume-Uni (17%), l’Allemagne et l’Italie (13%). En termes de perspectives économiques également, elles semblent marquer le pas puisque les ETM tricolores tablent sur une croissance de leur chiffre d’affaires de 1,4% pour l’année prochaine, quand les ETM allemandes s’attendent à une hausse de 1,7% et qu’au Royaume-Uni elles parient sur une progression de 2,1%.
Pour les auteurs de l’étude, les enjeux des ETM, et plus particulièrement des «entreprises de croissance» qui représentent 20% d’entre elles, résident dans un meilleur accès aux financements extérieurs et une plus grande visibilité pour attirer «les talents» dont elles ont besoin afin de s’ouvrir les marchés internationaux.
www.lefigaro.fr 20/11/13.

La France, championne d’Europe de l’imposition sur les entreprises.

Où l’imposition sur les bénéfices est-elle la plus lourde en Europe ? C’est Malte qui décroche la palm avec un taux moyen de 29,7%, juste devant la Norvège (24,8%), le Royaume Uni (21,6%) et l’Espagne (21,2%). la France est à ce titre l’un des pays les plus abordables (8,7%) mais elle se rattrape allégrement sur les prélèvements de cotisations sociales destinées à son système de retraite, d’Assurance maladie et de chômage, mais aussi d’allocations familiales : leurs poids est le plus élevé d’Europe (51,7%), indique l’étude PWC, ce qui porte le taux d’imposition global sur les entreprises françaises à 64,7%, juste derrière celui de l’Italie (65,8%).
Un bilan peu encourageant alors qu’économistes et analystes recommandent depuis plusieurs années à la France d’améliorer sa compétitivité pour retrouver un niveau de croissance lui permettant de créer des emplois.
Ces résultats sont d’autant plus parlants qu’ils s’inscrivent dans un contexte de grogne anti-fiscale qui a éclaté à l’occasion de la mise en place de l’écotaxe, un nouvel impôt pesant sur les transporteurs routiers. Si le gouvernement a, sous la pression, décidé de retirer cette mesure, il ne compte pas reculer, en revanche sur la hausse de la TVA au 1er janvier 2014 (de 7 à 10% pour le taux intermédiaire et de 19,6 à 20% pour le taux normal). Ce tour de vis sur la TVA doit justement permettre de financer une partie du dispositif CICE, un crédit d’impôt de 20 milliards d’euros accordé aux entreprises.
Point encourageant soulevé par PWC : la paperasserie a, peu à peu, tendance à s’alléger en France où les démarches administratives nécessaires à la déclaration et au paiement des impôts n’est plus « que » de 132 heures aujourd’hui, contre 186 heures en 2004 (la moyenne mondiale culmine à 268 heures).
www.creation-entreprise.fr 21/11/13.

Nouvelles Technologies.

Achat en ligne? Un Français sur trois y renonce… car il a oublié son mot de passe.

Les Français seraient-ils tête en l’air, paresseux, ou tout simplement submergés par les codes et les mots de passe? Un tiers d’entre eux a déjà abandonné un achat en cours sur un site d’achat en ligne. Et neuf Français sur dix aurait ainsi d’un coup de pouce pour retrouver ses codes d’accès, comme l’envoi d’un mail ou bien une questionnaire. C’est ce que révèle une enquête d’opinion publiée mardi par Ifop pour le gestionnaire de mots de passe Dashlane.
En outre, la moitié préfère renoncer à un achat plutôt que de devoir prendre du temps pour remplir un formulaire, par exemple. Or, ces difficultés « impactent directement l’économie en ligne », écrivent les « Facteur aggravant », souligne ce sondage, « la population qui expérimente davantage ces barrières dans l’acte d’achat est celle qui dispose du pouvoir d’achat le plus important et qui est la plus adepte du e-commerce, c’est-à-dire les catégories socioprofessionnelles supérieures (34%) et les Français âgés de 35 ans et plus (32%) ».
www.latribune.fr 22/11/13.

Sociétal.

Les jeunes actifs désillusionnés, mais pas abattus.

Une génération en mal de débouchés professionnels. Voici ce qui ressort d’un sondage réalisé par l’Ifop et Rumeur publique auprès de 1.000 salariés âgés de 18 à 30 ans. Un tiers des jeunes interrogés estiment que leur job ne correspond pas du tout à ce qu’il espérait durant leurs études. La moitié des sondés estiment en effet que leur travail ne leur permet pas de mettre en application les connaissances acquises. « Cette insatisfaction témoigne d’un décalage entre les étudiants et le monde de l’entreprise », prévient Frédéric Micheau, directeur du département stratégies d’entreprise à l’Ifop.
Pire, certains en arrivent même à regretter le diplôme qu’ils ont choisi. Il faut dire qu’ils sont nombreux à souffrir d’une situation précaire. Si 36% sont locataires, 32% continuent à vivre chez leurs parents, essentiellement pour des raisons financières. « C’est la tranche d’âge ayant le pouvoir d’achat le plus bas », constate l’expert de l’Ifop.
Pas de quoi, semble-t-il, les décourager. Malgré un marché du travail peu favorable, plus de 50% des sondés espèrent dénicher un job conforme à leurs attentes. Quitte à faire des changements radicaux : la majorité est prête à changer de métier, de région ou carrément à s’expatrier. Selon Frédéric Micheau, « cette génération est davantage tentée de partir tenter sa chance à l’étranger, ayant déjà goûté de l’expatriation durant leurs études ».
www.latribune.fr 21/11/13.

Portrait-robot du salarié à temps partiel.

Qui sont ces salariés qui travaillent à temps partiel ? Des femmes, âgées de 25 à 49 ans, souvent peu diplômées, en contrat à durée indéterminée, rémunérées au smic, voire moins, selon le portrait de la « travailleuse à temps partiel » dressé par le Conseil économie, social et environnemental (CESE).
La majorité de ces femmes ne travaille qu’entre 15 et 29 heures par semaine. Et elles n’ont bien souvent pas le choix. 50,9% des salariés à temps partiel sont peu ou pas diplômés et se retrouvent cantonnés dans des métiers qui correspondent à des stéréotypes sur «leurs prédispositions», souligne le CESE. Elles travaillent donc principalement dans le secteur des services (propreté, services à la personne, secrétariat, restauration…), où elles représentent jusqu’à 95% des effectifs.
Les plus diplômés ne sont pas épargnés pour autant. Chez les cadres, 9,6% – souvent des jeunes mamans – choisissent ce type de contrat pour s’occuper de leur famille, en particulier le mercredi. Cette situation est « le reflet du partage inégal des tâches domestiques et de l’éducation des enfants entre les hommes et les femmes », selon l’auteure du rapport, Françoise Milewski.
Au total, 31% des femmes salariées travaillent à temps partiel contre seulement 6,6% des hommes. Un emploi sur cinq est concerné en France. C’est deux fois plus qu’il y a 40 ans, souligne le CESE.
Cette recrudescence s’explique par le développement des secteurs tertiaires, qui sont les plus féminisés. Mais ce sont aussi les politiques publiques, qui les ont encouragés, notamment dans les années 1990. « Le gouvernement de l’époque a alors promu le temps partiel auprès des entreprises afin de lutter contre le chômage, en allégeant les cotisations sociales pour ce type de contrat », rappelle Françoise Milewski.
www.capital.fr 26/11/13.

64% des cadres sont stressés.

La crise frappe partout : au porte-monnaie et dans la tête. Comme les employés ou les ouvriers, les cadres en ressentent les effets collatéraux dans leur vie professionnelle de tous les jours.
D’après une étude conduite par Cadremploi, 64% affirment être stressés au travail. Une plus forte proportion encore (75%) ont constaté une dégradation de l’ambiance dans leur entreprise.
En cause : la crise, la grande, celle qui met au point mort le taux croissance (42% des cadres interrogés invoquent cette raison). 29% pointent la mauvaise santé particulière de leur entreprise ou de leur secteur d’activité.
Le pire dans cette affaire, c’est lorsque le stress professionnel ressenti dans l’entreprise est si fort qu’il finit par transpirer sur la vie privée : 69% des cadres stressés se plaignent de troubles de l’humeur même hors travail, 67% se disent insomniaques et 45% prétendent souffrir de douleurs physiques.
A l’intérieur de l’entreprise, 60% des personnes interrogées déplorent des relations tendues avec leurs supérieurs hiérarchiques et même avec leurs collègues. Autres facteurs de stress : la surcharge de travail (57%) qui les oblige à faire des heures supplémentaires.
www.creation-entreprise.fr 26/11/13.

Situation critique dans 13 centres villes.

L’association des enseignes spécialisées Procos constate que seules les boutiques des centres-villes des grandes métropoles françaises sont en forme. Dans les autres, la vacance commerciale a progressé par comparaison à 2001, selon l’enquête que l’organisme. « Les petites villes (moins de 50.000 habitants) et les villes moyennes (jusqu’à 250.000) sont les plus touchées », souligne le directeur de Procos, Pascal Madry. Le taux de commerces vides en centre-ville y atteint 8,5 %, contre 6 % en 2001. Sur tout le territoire, le taux de vacance est passé dans le même temps, de 6,3 %à 7,8 %. « C’est élevé et c’est structurel. Sans même aborder la concurrence d’Internet et la baisse de la consommation, il faut voir dans ce phénomène une conséquence de l’étalement urbain et de la hausse des populations en première et deuxième couronne», dit PascalMadry. En cause aussi, la forte poussée des nouveaux centres commerciaux en périphérie.
Procos relève 13 cas critiques de cœur de ville, où le taux de vacance dépasse les 10 %, même dans les rues numéro un, les plus fréquentées : Alençon, Arras, Aubenas, Béziers, Châlons-en-Champagne, Châteauroux, Grasse, Lannion, Lens, Perpignan, Roubaix, Tourcoing et Vierzon.
www.lesechos.fr 28/11/13.

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