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  • 10 novembre 2013
  • Par APST

Revue de presse économique du 10 novembre 2013

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

1er au 10 novembre 2013

Conjoncture.

La consommation des ménages reste atone.

Mais la confiance des ménages reste, elle, fragile. Selon le dernier baromètre ViaVoice-BPCE en partenariat avec « Les Échos », 63 % des ménages interrogés en octobre s’attendent à ce que leur pouvoir d’achat diminue au cours des trois prochains mois. Les inquiétudes restent donc très élevées malgré l’amélioration de la conjoncture. Seuls 9% des Français estiment que leur rémunération augmentera l’an prochain, alors qu’ils sont 38 % à penser que celle-ci diminuera. Et ce sont les hausses d’impôts qui inquiètent le plus. Plus de la moitié (54 %) des 1.001 personnes interrogées entre le 22 et le 25 octobre – en pleine polémique sur la fiscalité de l’épargne– se disent préoccupées par les impôts, pour le deuxième mois consécutif.
Les ménages n’ont pas tort de s’inquiéter. Si les économistes de l’Insee s’attendent à ce que les salaires réels progressent de 0,9 % cette année, ils notent aussi, dans leur dernier point de conjoncture, que le pouvoir d’achat des ménages devrait reculer légèrement au second semestre 2013, de 0,1%puis de0,2% aux troisième et quatrième trimestres.
www.lesechos.fr 04/11/13.

Noël: les Français dépenseront moins, mais préserveront leurs enfants.

Selon une enquête réalisée par le cabinet d’études Deloitte auprès de 17.354 consommateurs européens, dont 1.595 Français, le budget consacré aux cadeaux, repas de Noël, et sorties de fêtes par les consommateurs hexagonaux sera cette année de 531 euros.
Cela représente une baisse de près de 1% (-0,9%), renouant avec la tendance négative observée durant la crise, après deux années consécutives de hausse.
Sur ce point, les Français se situent à l’inverse de leurs voisins européens, qui pour la première fois depuis 2008, prévoient un budget en légère hausse (+0,7%), tiré par les hausses notables constatées chez les Allemands (+6,7%), les Suisses (+3%) et les Finlandais (+1,3%).
Cette année, c’est le pessimisme des Français, non pas tant sur la situation de l’économie que sur leur situation personnelle actuelle et à venir, qui pèse particulièrement.
« Même si les Français veulent toujours se faire plaisir à Noël, près d’un tiers ont le sentiment de voir augmenter inexorablement leurs impôts et leurs dépenses contraintes, ce qui atrophie considérablement leurs marges de manœuvres en terme de budget, y compris lors de la période jusqu’ici relativement préservée des fêtes », constate Stéphane Rimboeuf, associé chez Deloitte. Même si les cadeaux constituent toujours largement le premier poste de dépenses des Français à Noël, cette année, l’argent qui leur sera consacré sera lui aussi revu à la baisse, pour tomber à 302 euros (-2,7% par rapport à 2012).
Si l’heure est globalement aux économies, les enfants restent malgré tout préservés, étant les seuls à voir le budget qui leur est consacré augmenter cette année.
« Pour les parents français, le Noël des enfants reste sacré », explique Stéphane Rimboeuf, associé chez Deloitte.
www.voila.fr 07/11/13

Économie.

Le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs en baisse.

Les auto-entrepreneurs gagnent toujours aussi péniblement leur vie. Ce constat doit être pris avec du recul car bon nombre d’entre-eux se servent de ce statut pour se constituer un revenu complémentaire en plus de leur activité principale.
Pour se donner une idée, environ la moitié des 914 000 auto-entrepreneurs en exercice fin août 2013 sont issus des rangs de Pôle Emploi. La hausse continue, bien que de moins en moins rapide, du nombre d’auto-entreprises (+90 000 par rapport à la fin 2012), traduit donc bien l’atonie du marché du travail « classique » qui offre toujours aussi peu d’emplois. Elle illustre aussi les difficultés à créer une véritable entreprise sous le régime de droit commun.
Selon l’Acoss, seule un peu plus de la moitié des 914 000 auto-entrepreneurs français auraient dégagé un résultat positif au terme du second semestre 2013. Une proportion stable depuis un an. Une infime minorité (6%) a déclaré un chiffre d’affaires de plus de 7 500 euros sur la même période.
Le CA n’a pas dépassé 1 500 euros pour 22% des auto-entrepreneurs et 47% n’ont déclaré aucun résultat depuis un an. Malgré tout, le chiffre d’affaires global réalisé par les auto-entrepreneurs a progressé de 5,2 % par rapport au même trimestre de 2012 à 1,5 milliard d’euros environ. Mais dans les faits, un auto-entrepreneur ne gagne pas plus de 3 368 euros par trimestre, un chiffre en baisse de 3,6%.
www.creation-entreprise.fr 06/11/13.

Entreprise.

La culture d’entreprise crée-t-elle de la valeur ?

L’idée qu’une entreprise doit avoir une « culture » et des « valeurs » est largement répandue : 85 %des groupes du classement S&P 500 consacrent une ou plusieurs sections de leur siteWeb à vanter (au choix) leur esprit d’intégrité, d’innovation, de respect, de travail en équipe, d’ouverture, etc. Mais toutes ces valeurs théoriques contribuent-elles à créer de la valeur financière ?
Pour le savoir, Luigi Zingales, professeur à la Booth School of Business de l’université de Chicago, et deux de ses confrères se sont penchés sur une de ces valeurs : l’intégrité.
Ils ont comparé les performances d’un millier d’entreprises avec des éléments tirés d’une part de la communication « corporate » et, d’autre part, des réponses des salariés à l’enquête annuelle duGreat Places toWork Institute. Le premier enseignement est qu’une culture d’intégrité réelle – c’est-à-dire celle ressentie par les salariés, pas celle sur laquelle l’entreprise communique – a un effet positif à la fois sur les performances financières et sur la capacité à recruter. L’étude montre également que les groupes cotés sont « moins capables que les autres de maintenir un haut niveau d’intégrité ».
« The Value of Corporate Culture »,Working Paper n° 19557,NBER, octobre 2013.
www.lesechos.fr 01/11/13.

Ressources Humaines.

Les 5 tendances du recrutement en 2013.

Quels outils utilisent les recruteurs ? Comment sélectionnent-ils les candidats ? Dans le cadre de son enquête annuelle sur les pratiques quotidiennes des recruteurs, RegionsJob a identifié les grandes tendances du moment.

  1. Internet, un outil de recrutement.
    Les sites web d’offres d’emploi sont utilisés par 82 % des recruteurs. Ils devancent les candidatures spontanées (68 %) et Pôle emploi (58 % ) dans les outils les plus utilisés.
  2. Le CV n’est pas mort.
    Malgré́ la multiplication des supports, le CV « classique » reste le moyen le plus répandu pour faire valoir sa candidature : 80 % des recruteurs interrogés déclarent ne jamais avoir recours au recrutement sans CV.
  3. L’expérience prime.
    66 % des recruteurs interrogés considèrent le parcours comme l’élément le plus important dans la sélection d’un candidat. Savoir-être et personnalité́ constituent le premier critère pour 23 % des répondants.
  4. Le processus type.
    En moyenne, cinq candidats sont en concurrence. Il sont reçus individuellement à deux reprises avant d’être retenus, et rencontrent deux à trois interlocuteurs au cours d’entretiens allant de 30 minutes à 1h30.
  5. Oui à la cooptation.
    Pour la moitié des répondants, la cooptation représente entre 10 à 20 % des recrutements réalisés. Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à considérer les collaborateurs comme des ambassadeurs de choix pour l’organisation.

www.lesechos.fr 01/11/13.

Tourisme.

Les 18-30 ans ne voyagent pas comme leurs aînés.

Les 18-30 ont grandi avec Internet ans et c’est tout naturellement vers ce média qu’ils se tournent pour préparer leurs voyages. Gros utilisateurs, ce sont aussi eux qui lui accordent la plus grande confiance. Selon une étude menée par Harris Interactive pour le site Expedia.fr à travers 24 pays et auprès de 8500 personnes seuls 22% des moins de 30 ans refusent d’enregistrer la moindre donnée (e-mail, téléphone, carte de crédit…) alors qu’ils sont 44% chez les plus de 45 ans.
Mais cet amour du Net n’est pas aveugle: habitués aux bons plans en ligne, ils préfèrent donner des informations personnelles en étant récompensés de leur fidélité. Contre des miles ou divers avantages, ils sont 57% à bien vouloir livrer des informations personnelles alors que les blocages psychologiques sont plus forts chez les plus de 45 ans: seuls 36% se laisseraient tenter. Les Français restent pour l’instant moins sensibles que d’autres à ce genre d’arguments: tous âges confondus seuls 32% d’entre eux y succombent contre 50% des Italiens. «Les 18-30 ans ont l’habitude de consulter des avis en ligne pour faire leurs achats, souligne Isabelle Pinson, directrice générale d’Expedia France. Ils veulent bien renseigner leur profil mais souhaitent en échange des recommandations de voyage et des avantages personnalisés.» Bien plus que les autres générations, ils aiment concevoir leurs voyages en self-service de façon totalement autonome.
Au passage Expedia qui dispose également d’une filiale, Egencia, spécialisée dans le voyage d’affaires a également voulu en savoir plus dans ce secteur. Surprise: les plus jeunes sont aussi ceux qui voyagent le plus pour leur entreprise, 4,7 fois par an en moyenne contre 4,2 fois pour les 46-65 ans et 3,6 fois seulement pour les 31-45 ans.
Autre spécificité de cette génération: ce sont les champions pour prolonger leur déplacement professionnel par un voyage d’agrément. Là où seulement 37% des 46-65 ans s’autorisent cette pratique, 62% des 18-30 ans s’y adonnent volontiers. Dernière spécificité: les plus jeunes se font un peu plus plaisir que leurs aînés avec l’argent de leur société. Ils sont 37% à dépenser plus volontiers pour du service en chambre qu’avec leurs propres deniers (contre 21% des 46-65 ans) et 42% à se lâcher sur l’addition au restaurant (contre 26% chez les 46-65 ans).
www.lefigaro.fr 03/11/13.

Tourisme senior : quels sont les voyages préférés des quinquas et plus ?

Selon une récente étude menée par le site Internet communautaire senior Quintonic.fr, plus de la moitié des sondés (58%) privilégient les voyages en petits groupes et que ces expéditions sont également un bon moyen de rencontrer de nouvelles personnes et d’élargie leur cercle d’amis.
Les résultats de cette enquête indiquent donc que les voyages sont un moyen pour les jeunes seniors actifs de rencontrer de nouvelles personnes et d’élargir leur cercle d’amis. A la recherche d’expériences collectives, ils sont 58% à se tourner vers les voyages en groupe, qu’ils y participent sans être accompagné (22%) ou avec au moins une connaissance (36%).
« Plusieurs études ont déjà prouvé que de plus en plus de Français voyageaient également dans l’optique de tisser de nouvelles relations amicales, de vivre une expérience collective. Comme on peut le voir, c’est encore plus vrai pour les seniors » explique Christina Terrier, directrice du site Quintonic.fr. En revanche, parmi les seniors non accompagnés participant à ce type de séjour, un tiers (34%) déclare toujours opter pour le supplément single, quel que soit le prix proposé et 43% lorsque le prix est accessible.
La formule « circuit organisé » reste la plus plébiscitée par les jeunes seniors actifs (40%). Les autres formules rencontrent un succès plus mesuré avec 18% des votants pour la formule « transport + hôtel » sur une destination de leur choix, 12% pour « hôtel seul », 11% pour les séjours randonnée et 10% pour les formules « hôtels clubs » et « croisières ».
Où vont-ils et à quel prix ?

  • Les capitales européennes (les fameux « city break ») sont les plus appréciées pour les grands weekends par 42% des seniors. Pour cette durée, ils recherchent à 77% des hébergements à prix compétitifs (à moins de 100 euros par nuit) et souhaitent maîtriser leur budget « repas-loisirs » (45% d’entre eux souhaitent dépenser moins de 50€ par jour).
  • Dans le cadre des voyages pour une semaine, les destinations « soleil » sont particulièrement appréciées par les jeunes seniors actifs, avec une forte préférence pour l’Europe Méditerranéenne (70 %). Sur ces destinations, le budget vacances dédié par les personnes interrogées est en phase avec les offres du marché : 40% des membres investissent entre 300 euros et 500 euros et 41% entre 500 euros et 1.000 euros.
  • Enfin, pour les voyages de quinze jours, de nombreuses destinations rencontrent un franc succès auprès des seniors, mais pas à n’importe quel prix. L’Asie, l’Amérique du Nord, du Sud et l’Europe (Nord et Sud) semblent particulièrement les intéresser : 40% d’entre eux favorisent les destinations au « soleil » (ex : Maldives, iles Maurice, Guadeloupe), 36% le Canada et les Etats-Unis, 30% le Vietnam-Cambodge.
    Viennent ensuite les pays scandinaves (Suède, Norvège 30%) l’Espagne (et plus particulièrement l’Andalousie, 26%), puis l’Amérique du Sud (Mexique Brésil pour 25%). Pour les destinations hors Europe généralement coûteuses, les seniors sont à la recherche de voyages à prix très compétitifs : 63% des membres souhaitent un budget inférieur à 1.500 euros, 26% ne souhaitent pas y consacrer plus de 1.000 euros, 37% sont prêts à dépenser entre 1.000 euros et 1.500 euros et 22% entre 1.500 euros et 2.000euros.
    Néanmoins, on observe que l’argument prix peine à les convaincre de partir à la dernière minute, ainsi, 59% d’entre-eux préfèrent anticiper « très largement » leur départ pour les week-ends prolongés et 77% privilégient l’anticipation aux bons plans de dernière minute dans l’organisation de leurs vacances.

www.senioractu.com 05/11/2013.

Lancement des Assises du Tourisme : le Medef salue positivement l’initiative.

Pierre Gattaz, président du Medef, déclare : « Je salue cette initiative du gouvernement, j’ai toujours considéré le tourisme comme un formidable levier de croissance et d’emplois. Nous devons miser sur nos atouts, nos savoir-faire, notre patrimoine naturel et culturel. Il faut absolument conserver notre image de marque, notre leadership et confirmer un potentiel de croissance et d’emplois insuffisamment exploité. Le tourisme est un des secteurs qui peut faire gagner la France. Il sera au coeur du projet du MEDEF « France 2020, faire gagner la France ». Il permettra également d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé : créer un million d’emplois dans les cinq ans à venir. De manière très concrète, des freins doivent être levés en matière de réglementation, de fiscalité, d’accueil. Ils sont connus, il faut désormais passer aux actes. Je souhaite que les Assises du tourisme soient l’occasion d’avancer sur tous ces sujets. »
Pour Thierry Hesse, président du Comité « Industrie du tourisme » du Medef : « Tous les acteurs du tourisme représentés au Medef, fédérations professionnelles, territoires, entreprises sont déjà mobilisés et prêts à participer aux différents groupes de travail qui seront mis en place. Nous avons des propositions concrètes à formuler, avec des solutions pour améliorer la compétitivité et la structuration de notre filière, moderniser nos équipements, diversifier nos offres pour les adapter aux nouvelles clientèles, aux nouveaux marchés, améliorer l’accueil, la formation et créer des emplois. Les actions à mener sont immenses et urgentes. »
www.boursier.com 07/11/2013.

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